Ce dernier n’est plus à présenter tant il a vendu d’albums dans le monde, ses cinq premiers albums s’écoulant tous en moyenne à quelques trois millions d’exemplaires chacun, succès que ne devrait pas tarder à réitérer Loco De Amor.
En effet, le sixième opus du Colombien poursuit dans la lignée de ce qu’il a fait jusqu’à présent. Et, comme pour le précédent P.A.R.C.E., il s’est attaché les services d’un grand producteur anglais et, après Stephen Lipson, c’est au tour de son compatriote Steve Lillywhite de bosser avec l’un des artistes latinos les plus en vogue de ces dernières années. Certains regretteront peut-être encore une fois l’absence du collaborateur des débuts, le Mexicain Gustavo Santaolalla.
Les Américains, qui ne peuvent s’en empêcher, traduiront directement le titre de l’album par un « Crazy in love » tout à fait prophétique, à bon entendeur !
Onze titres « a lo Juanes » vous feront passer par tous les états habituels chez le charismatique Colombien. Bien sûr, cliché parmi les clichés mais de suite assumé, l’amour est au cœur de toutes les attentions de Juanes comme c’est souvent le cas dans la musique latine. Pourtant, le résultat est d’un panache salvateur et bénéfique jouissif.
Le premier extrait « La luz » suffira amplement à vous faire adhérer, ou non, à la musique de Juanes, si vous faites partie de ceux qui ne le connaissent toujours pas. Ensuite, l’intégralité de Loco De Amor vous fera fondre, comme moi. La belle surprise pour moi est de voir comment Juanes réussit, sans vraiment se renouveler, à continuer à trouver de l’intérêt dans ses chansons qui touchent à chaque en plein dans le mille. Son secret réside tout simplement dans une simplicité, c’est-à-dire une sincérité et une candeur mêlée à un amour évident de la musique et de son public.
(in heepro.wordpress.com, le 16/04/2014)
_______
Voir aussi :