Coucou les gens!
Vous n’imaginez même pas la journée de malade que j’ai vécue hier. Je suis allée à la mer, puis j’ai repris le train pour aller au ciné, on est rentrées à plus de minuit après avoir failli se faire agresser par deux débiles alcoolisés… Un truc de fou.
Rappelez-moi de pas faire ça trop souvent…je suis une mamie, après tout. :p
Bref, hier donc, sur un coup de tête et parce qu’il commençait à y avoir beaucoup trop de vent à la Mer du Nord, mes copines et moi sommes allées nous planter devant Divergent.
Verdict? J’ai été très, très très très satisfaite du résultat. ;)
Divergent, c’est une bonne vieille dystopie que ne renierait pas 1984, ce livre que tout bon prof de français a lu au moins une fois (eh oui, science-fiction, quand tu nous tiens). Beatrice Prior a seize ans, et va devoir choisir sa place parmi les cinq factions de la société de Chicago: les Fraternels, caractérisés par la gentillesse, les Sincères, honnêtes, les Erudits, intelligents, les Altruistes, et les Audacieux, courageux. Mais Beatrice est spéciale: elle ne correspond pas qu’à une seule faction, mais à trois. Elle est Divergente, et cela la met en danger.
Quand j’ai pu tomber sur les livres de Veronica Roth (Tanja, je ne te remercierai jamais assez), je les ai bouffé en une semaine. Vraiment addictif, cette merde. Contrairement à certains romans pour la jeunesse de ces dernières années, Divergent est vraiment poussé au niveau de la recherche de la vie en société et de tous ses aspects, même ceux que l’on aperçoit pas à travers Tris. L’auteure a vraiment fait un travail de fou, et j’aime ça vraiment beaucoup.
Le film, l’adaptation, est vraiment réussie et traduit bien les scènes les plus iconiques du roman.
Mais il souffre de quelques faiblesses. Pas affreuses, mais qui m’ont dérangée à certains moments.
J’ai peut-être dévoré les bouquins comme une connasse en manque de mots, mais l’histoire n’est quand même pas super rapide. Or, dans le film, j’ai l’impression que l’action est précipitée, que l’on a pas vraiment le temps d’apprécier tout ce qui devrait l’être.
Plusieurs personnages secondaires souffrent de rythme effréné: Al et Will les premiers. Ils sont sensés être deux des meilleurs amis de Tris, on doit s’attacher à eux pour ensuite les perdre dans les larmes. Mais ici…ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.
Dommage.
Autre faiblesse, c’est le casting. Oh, rien de grave non plus, dans l’ensemble il est parfait…juste…
Personne n’affuble Ray Stevenson d’une coiffure aussi affreuse et s’en sort. Personne.
Parlons donc de ce fameux casting.
Shailene Woodley a décroché la palme en se voyant offrir le rôle de Tris. Elle est charismatique, belle mais pas trop, forte de personnalité, et on la sent vraiment proche de son personnage. Telle une certaine Jennifer Lawrence, à qui elle a essayé de voler le rôle de Katniss Everdeen. Bizarrement, je préfère qu’elle ait gagné Tris à la place. ;)
Theo James incarne quant à lui le beau et magnétique Four/Quatre. Pour celles qui auraient hurlé "Putain, je connais sa tête!" vous l’avez sans doute vu dans Downton Abbey dans le rôle de Kemal Pamuk, amant éphémère de Lady Mary, ou dans le dernier Underworld. ;)
Personnellement, j’ai trouvé ce cast parfait. Les deux premiers rôles sont juste à la hauteur de ce qu’on aurait pu attendre. Et les deux ensemble font des étincelles sans que ça tombe trop dans le scénario-bateau de teen movie.
Les rôles secondaires sont tout aussi bons.
Zoë Kravitz incarne Christina à la perfection. Elle est minuscule, mais pleine de personnalité, et on s’y attache en deux secondes top chrono.
Ashley Judd, qui se faisait vraiment rare, incarne Natalie, la mère de Tris, autrefois Audacieuse, qui te lâche une de ces badasseries rares.
Tony Goldwyn prête ses traits à Andrew Prior, le père de Tris. Je me disais pendant tout le film "Il me dit quelque chose, celui-là, il a une bonne tête." J’aurais mieux fait de me taire. Cet affreux personnage a joué le Colonel Bagley dans The Last Samurai. Je devrais le haïr. Bizarrement j’y arrive pas après Divergent.
Peter-l’enfoiré-intersidéral est interprété par ce charmant jeune homme au chapeau de cow-boy qui avait appris à danser la country dans le reboot de Footloose. Là, étrangement, je le déteste. Facile.
Jay Courtney, autrefois fils de Bruce Willis dans les derniers Die Hard, a accompli la tâche ingrate de se fondre dans le personnage à chier d’Eric, le leader des Audacieux et accessoirement le pire trou du cul que vous puissiez rencontrer.
Kate Winslet, pour la première fois de sa carrière, interprète une pétasse. Et franchement, elle le fait bien.
Et enfin, donc, mon Ray d’amour, mon Irlandais chéri, mon Pullo adoré, mon Ray Stevenson incarne Marcus Eaton, père de Quatre et leader des Altruistes. Et je répète que la coiffure est trop affreuse. Enlevez-moi ça illico.
Dans un dernier temps, je citerai la BO irréprochable, pondue, oh surprise, sous la direction de Kaiser Hans Zimmer. Avec une chanson de générique parfaite servie par les seuls et uniques Snow Patrol. Bless you.
Bref, les enfants, un must-see. On s’en doutait, c’est confirmé. Et si vous voulez compléter votre culture avec les romans, ne vous gênez surtout pas! ;)
La scène que j’attendais le plus…et IL A MÊME PAS ENLEVE LE T-SHIRT EN ENTIER!!!
Note: 8,25/10 (scénario: 8/10 - jeu: 8/10 – BO: 9/10 – adaptation: 8/10)
Et qu’est-ce qu’on attend? LA SUITE!