Pézenas : Expositions XXL & IVORRA

Publié le 16 avril 2014 par Idherault.tv @ebola34

EXPOSITION-VENTE DES ESPACES ATELIERS D’ART DE FRANCE de la MAISON DES MÉTIERS D’ART DE PEZENAS.

Expositions XXL & IVORRA

« XXL, œuvres démesurées de sept créatrices »
Cette nouvelle exposition-vente, installée dans la Grande Salle de la Maison des Métiers d’Art, présente des œuvres, d’une facture remarquable, du 05 avril au 31 mai.
Sept créatrices issues des métiers d’art exposent leurs œuvres démesurées. Certaines pièces présentées avoisinent les 120 kg ou les 350 cm de taille. Céramique, bois, métal, mosaïque ou végétal, les matières diffèrent mais l’inspiration est toujours aussi exceptionnelle.

Et « Ivorra, chefs d’œuvres d’élèves », à découvrir sous la Voûte depuis le 26 mars, où des pièces uniques de Serge Ivorra, Geoffrey Aubry, Audric Marian, Frédérique Thavenet, Pierre Olivier, Carlo Menegazzo, Carole Couderc et Pierre Antoine Angelloz Nicoud vous sont présentées sous les arcades de pierre, jusqu’au 26 mai.

Sans oublier la Galerie (Boutique bijoux : Accessoires de mode et bijoux) et la Mezzanine (Boutique maison : Objets décoratifs, arts de la table, luminaires, mobilier.).

Vidéo de l’inauguration des expositions

En partenariat avec la Ville de Pézenas,
Et la Communauté d’Agglomération Hérault-Méditerranée

LES ARTISTES EXPOSÉS

  • Carlo MENEGAZZO
  • Pierre Antoine ANGELLOZ
  • Carole COUDERC
  • Pierre OLIVIER
  • Frédérique THAVENET
  • Audric MARIAN
  • Geoffrey AUBRY
  • Frédérique DOMERGUE
  • Manoli GONZALES
  • Barbara BILLOUD
  • Geneviève MATHIEU
  • Agnès DEBIZET
  • Gaëlle WEISSBERG
  • Pascale BEAUCHAMPS
  • Serge IVORRA

Ouvrier ébéniste
qualifié

La pièce exposée, réalisée chez Serge Ivorra

Une « Porte d’esprit XVIIème siècle », en châtaignier, doublée et cloutée.

Sa formation, son parcours

Au terme de 5 années comme analyste programmateur pour le secteur bancaire en Italie, il se reconvertit, en France où il rencontre son épouse, à la menuiserie. Après un CAP de menuiserie puis un BP avec les Compagnons, il se perfectionne grâce à un contrat de professionnalisation entre la Fédération compagnonnique du Bâtiment d’Avignon et la SARL Ivorra.

L’origine de sa vocation

« A gérer beaucoup de systèmes informatiques, abstraits et vite obsolètes, on devient des chiffres. Le bois c’est une réminiscence de l’atelier de mon grand-père, à Padoue. Et si on se questionne sur ce que l’on préfère toucher, manipuler, en vrai on le sait tout de suite ».

Ce qu’il retient de son séjour dans l’atelier Ivorra

« Pouvoir suivre un projet de A à Z : il est très rare aujourd’hui de trouver une entreprise de menuiserie qui va concevoir, proposer au client depuis le dessin technique, l’épure, jusqu’à la pose ».

Apprenti Compagnon

La pièce exposée, réalisée chez Serge Ivorra

Un parquet de sous-bassement en chêne et bubinga, qui a obtenu la Médaille d’argent au concours du Meilleur Apprenti de France.

Sa formation, son parcours

Pendant 2 années, il se forme en alternance chez Serge Ivorra et avec le Centre européen de Formation des Compagnons du Tour de France, à Mouchard (Jura), pour obtenir un Brevet professionnel.

L’origine de sa vocation

L’amour du bois a conquis 5 générations de sa famille avant lui, depuis son bisaïeul qui a créé l’entreprise, son arrière grand père Maître compagnon charron. Le métier de charron en voie de disparition avec l’arrivée de l’automobile et du caoutchouc amène son père à transformer l’entreprise en menuiserie d’agencement et de mobilier.

Ce qu’il retient de son séjour dans l’atelier Ivorra

« L’autonomie : M. Ivorra nous confie des travaux à réaliser seuls, du début à la fin. Il fait le point avec nous le matin, suit notre travail et nous conseille tout au long de la journée, sur des ouvrages de plus en plus complexes et magnifiques. C’est très valorisant, très responsabilisant ».

Ouvrier ébéniste menuisier qualifié

La pièce exposée, réalisée chez Serge Ivorra

Une chaise contemporaine à dossier galbé en wengé avec incrustation de 3 mosaïques (buis, olivier, bois de rose).

Sa formation, son parcours

Après un début de carrière sportive, c’est tardivement qu’elle entreprend (à 21 ans !) un CAP de menuiserie à Montpellier, mais elle ne s’arrêtera plus : après un CAP d’ébénisterie à Sète, en alternance chez Serge Ivorra, elle enchaîne avec un BP de menuisier fabriquant à Lézignan-Corbières, toujours en alternance chez Serge Ivorra. Enfin elle obtient une bourse de la Société d’encouragement aux métiers d’art pour un stage de six mois, encore chez Serge Ivorra…

L’origine de sa vocation

« Cela remonte à ma plus tendre enfance, au petit camion en bois que m’avait fabriqué mon père ».

Ce qu’elle retient de son séjour dans l’atelier Ivorra

« Ce qui est le plus impressionnant chez Serge, c’est cette envie de transmettre, de former. J’ai tout appris chez lui. Il nous fait confiance tout de suite : lorsqu’il m’a confié la fabrication de la chaise, j’avais tout juste le CAP ! ».

Compagnon du Devoir de liberté

La pièce exposée, réalisée à Bordeaux

Son Chef d’œuvre, le Ballon de rugby, travail de géométrie descriptive en noyer et sycomore.

Sa formation, son parcours

Chez Serge Ivorra il est apprenti en alternance avec le Centre européen de Formation des Compagnons du Tour de France, et c’est à Bordeaux pendant son Tour de France qu’il réalise son Chef-d’œuvre.

L’origine de sa vocation

Depuis l’enfance, sans pouvoir se l’expliquer puisque dans sa famille personne ne travaille le bois.

Ce qu’il retient de son séjour dans l’atelier Ivorra

Avec Serge Ivorra, il a apprécié travailler « comme avant » : avant les matériaux composites et la contrainte de la rentabilité. « Chez Serge, grâce à sa qualification Monument historique, on peut être dans le bel ouvrage ».

Sa situation actuelle

Il est dans sa 6ème année du Tour de France, en Pays Basque, avec la Fédération compagnonnique des Métiers du Bâtiment.

Ebéniste

La pièce exposée, réalisée chez Serge Ivorra

La Porte dite « au coeur », est une copie de celle de l’immeuble situé  au 22 rue Anatole France à Pézenas. Doublée en châtaignier cette porte d’assemblage à tenons et mortaises, moulurée de petits et grands cadres. Ferronneries anciennes : heurtoir, clanche.

Elle a été présentée au Salon du Patrimoine culturel au Carrousel du Louvre à Paris.

Sa formation, son parcours

Après un CAP en ébénisterie obtenu avec le GRETA de Pézenas,  elle effectue chez Serge Ivorra un stage exceptionnel grâce à une bourse accordée par la Société d’encouragement aux métiers d’art (SEMA).

L’origine de sa vocation

Issue de l’animation culturelle, Frédérique a bifurqué vers la menuiserie  en se découvrant une passion pour le travail du bois.

Ce qu’elle retient de son séjour dans l’atelier Ivorra

« J’ai appris beaucoup de choses, et en particulier l’utilisation à la fois des méthodes d’aujourd’hui à la machine et d’autrefois de sculpture à la main ».

Compagnon du Devoir

La pièce exposée, réalisée chez Serge Ivorra

Son Chef d’œuvre de Compagnon du Devoir : une Porte de style Renaissance, restitution d’une porte datée des années 1600, située à l’entrée de l’immeuble d’un riche drapier à Clermont L’Hérault.

Photographiée par Serge Ivorra, cette porte remarquable avait été remplacée sans laisser de trace…

Sa formation, son parcours

C’est l’histoire d’une reconversion : à mi-parcours d’une licence de physique et ingénierie, Audric décide de retourner à ses premières amours, le travail du bois. A 22 ans il recommence à zéro, par un CAP avec les Compagnons du Devoir à La Rochelle, puis c’est le Tour de France. C’est pendant sa 4ème année du Tour qu’il réalise chez Serge Ivorra son Chef d’œuvre.

L’origine de sa vocation

Lorsqu’il était adolescent, ses parents ont fait réaliser par des Compagnons charpentiers leur maison, en ossature bois et charpente autoportée. Fortement impressionné il a nourri depuis une passion pour le bois, dont il dit « c’est lui qui, plus tard, m’a appelé ».

Compagnon du Devoir de Liberté

La pièce exposée, réalisée chez Serge Ivorra

Son Chef d’œuvre : globe terrestre, en wengé (support), frène (globe), olivier (sphère au centre) et placage de loupe d’orme (piètement). Assemblage en queues d’arronde, tenons et mortaises. Offert à la ville de Pézenas, en l’honneur de Paul Vidal de Lablache inventeur de la géographie humaine, né à Pézenas.

Sa formation, son parcours

C’est à 17 ans que Geoffrey commence son Tour de France, et c’est chez Serge Ivorra qu’il réalise son Chef-d’œuvre, au terme d’une année, qui lui permet d’obtenir le titre de Compagnon du Devoir de Liberté, association ouvrière.

L’origine de sa vocation

Il ne se l’explique pas, puisque dans sa famille personne ne travaille le bois, et pourtant, il déclare aimer ce matériau, « de façon instinctive, depuis son plus jeune âge ».

Ce qu’il retient de son séjour dans l’atelier Ivorra

« Son côté humain, sa vision du travail, sa façon de faire : Serge n’a pas besoin de se montrer autoritaire, de marquer une hiérarchie. Il transpire ce métier qui le passionne complètement. Pour un élève c’est la meilleure des motivations. Et le fait qu’il nous fasse vraiment confiance ! ».

Sa situation actuelle

Il est devenu formateur d’apprentis Compagnons à Albi, en même temps qu’il travaille chez un Compagnon.

Son rêve absolu

Un défi technique et personnel : devenir Meilleur Ouvrier de France.

Ébéniste et gainage métal

En explorant des rencontres sensuelles entre le métal et les essences de bois rare, en mariant le verre, le métal ou le cuir, Frédérique Domergue dépasse les contraintes techniques pour laisser libre cours à des pièces uniques, un mobilier contemporain inédit, chaleureux et vivant. Comme pour des meubles traditionnels, ses créations se patinent avec le temps, et l’alchimie inattendue entre les matériaux révèle tout un éventail de tons subtils et racés.
Dans son « atelier-laboratoire », elle associe le bois (zébrano, louro faya, amarante) et les finitions métalliques que sont le bronze, le cuivre, le laiton ou l’acier rouillé.
Elle manipule les métaux blancs comme le zinc, l’acier, le titane ou l’étain. Elle sculpte dans la matière, elle imprime, elle structure ou elle lisse, incrustant du cuir, exposant le verre, magnifiant le bois, créant différentes oxydations qui font apparaître de nouvelles couleurs qu’elle polit et patine inlassablement grâce à des techniques ancestrales.
Sublimées par la cire, les formes, les surfaces et les matières fusionnent pour aboutir à des meubles contemporains enchantés et poétiques, comme hérités d’une mystérieuse dynastie.

Céramiste

Depuis ma plus tendre enfance, née en 1960 dans une famille de créateurs installée à la campagne, les images, les odeurs et es couleurs de la nature m’ont totalement et définitivement imprégnées.
Ma rencontre avec la terre a démarré très tôt, entre l’enfance et ’adolescence. Elle fût la base de ma première formation professionnelle. Mais une première vie familiale et professionnelle m’en a éloigné. Nous nous sommes enfin retrouvés en 2000.
Depuis, l’atelier s’est construit pour ne plus jamais nous séparer. «L’univers de Manoli Gonzalez s’inspire de la genèse du monde végétal, minéral et des traces laissées par les passages du vivant. La porcelaine est son médium créatif préféré. Sa limpidité, sa transparence permettent à l’artiste une mise en espace où domine la lumière qui lui rende possible un passage vers une esthétique transcendée».
«Des mains en communion avec la terre Une porcelaine blanche pure sensible Translucide Jeu de lumière Des pièces vivantes Inspirées du monde végétal minéral organique Émotion et Sérénité»
Guidée par un irrésistible besoin d’exprimer une vision de ’univers, de l’origine du monde, au travers de ces matières, je lui mprime des traces, un langage imaginaire, une écriture
possible, un appel, un recueillement, un hymne, une vénération pour la Terre.
Qu’elle soit porcelaine, translucide, dévoilant par des jeux de lumières une face cachée, elle donne à voir au-delà des apparences. Qu’elle soit grès chamoisé de couleurs, complices, enlacées ou opposées, fissurées, elles racontent le plus intime, indicible, notre diversité, notre humanité, notre unicité.

Céramiste

Autrichienne d’origine, Barbara Billoud a toujours entretenu une histoire forte avec la terre. Coup de foudre pour la technique du Raku en Italie – coup de tête pour devenir céramiste. Construction de son premier four et cours de perfectionnement en Italie.
En 2011, elle cherche une matière radicalement opposée à celle de ses créations en Raku, un nouveau challenge. La porcelaine saura lui apporter sa finesse et le soin d’un travail fin, délicat et précis, c’est un nouveau coup de foudre pour Barbara.
Elle croise le chemin de Geneviève Mathieu, sculpteur végétal. Toutes deux vont alors vouloir monter un projet commun. En unissant leurs talents respectifs, elles donneront naissance à un monde rempli de poésie – l’arbre féerique est né. Leurs créations uniques mêlent l’élégance du bois et l’aspect brut du Raku à la légèreté des pétales en porcelaine, fines et translucides.
Aujourd’hui elle exprime tout son talent dans son atelier à Auvers-sur-Oise, village des Impressionnistes près de Paris.

Le voyage de Barbara Billoud

Barbara Billoud nous propose de la suivre dans son voyage au centre de la terre. De la terre qu’elle tourne et qu’elle détourne, s’ensuit un mouvement qui devient design.
Par la matière qu’elle martèle, griffe et lisse, elle révèle la force et l’intensité de son travail de céramiste. Du feu qu’elle domine et qu’elle maîtrise naît l’explosion des matières, terres
enfumées et émaillées, et des couleurs, rouge, blanc, turquoise, cuivre… Et de ses mains habiles naissent à la fin du voyage une création unique.

Entre art et utilitaire, entre beauté et utilité

Travail de la terre et de l’émail. Il s’agit de créer des objets d’art utilisables dans la vie de tous les jours, qui ne sacrifient pas l’esthétique à l’utile. La technique ancestrale japonaise du Raku est pour Barbara Billoud surtout un mode de cuisson expérimental qui lui donne la liberté d’expression et la liberté d’intervenir dans la cuisson pour figer son dessin imaginaire, ses lignes et tracés.
Le Raku autorise des effets de matière inattendus et la céramiste essaye de forcer et d’anticiper les craquelures dans le but de créer des pièces impossibles à obtenir dans le cadre d’une cuisson traditionnelle, où l’intervention du céramiste est exclue.

Sculpteur végétal

Après des études d’horticulture en Normandie, Geneviève a profité de son arrivée sur Paris en 1984 pour répondre à ses aspirations artistique profondes. 18 mois à l’école Française de Décoration Florale lui ont permis de maîtriser les fondements techniques de la création florale, qu’elle soit d’inspiration européenne ou asiatique Sur ces bases, la curiosité l’a amené à s’intéresser à une autre facette de la décoration florale :la création d’arbres avec des feuillages artificiels ou stabilisés.

Suite à sa rencontre avec Barbara Billoud, céramiste, Geneviève à eu envie de réinventer et redonner une noblesse a des arbres en travaillant des troncs d’exception sur lesquels
elle vient fixer des pétales de porcelaine créés par Barbara.

De cette union sont nés des arbres poétiques et féeriques.
Les arbres féeriques ont été exposés :
à « L’ART du JARDIN » au Grand Palais, Paris en mai 2013 ; dans le cadre de « GOBELINS PAR NATURE» à la galerie des Gobelins ,Paris de mai 2013 à janvier 2014 ; Pour l’exposition « LA DYSTANIE BRUEGHEL » à la Pinacothèque , Paris d’octobre 2013 à mars 2014.

Céramiste

« Ma liberté ne tient qu’à ma transformation. Je me déplace et me métamorphose pour échapper à la la menace des blocs immobiles. Par la terre, je change de forme pour ne pas me ressembler. Qu’on ne puisse pas me reconnaître et m’emprisonner. Et je n’ai pas le temps de finir et de peaufiner. Changer de peau toujours. Avec les images en papier, je me mêle et me confond dans les masses où l’on ne me voit pas. Ne pas savoir où je suis parmi la multitude des plans superposés et faire illusion d’être là ou pas. Moi je sais que je suis quelque part. Je suis là où je fais. »

Naît à Marseille. Après des études littéraires, la rencontre de la terre la propulse vers la sculpture. Son œuvre va de l’objet fonctionnel à l’installation monumentale, suivant une amplitude qu’elle revendique. Depuis 1998 où elle a réinstallé son atelier de céramique dans l’Yonne, elle travaille, à Paris, à de grands collages papier sur panneaux de bois, ses « sculptures pliantes ».

Dernières expos : invitée au Banquet du salon Révélations, Grand Palais Paris, Perturbation de façade au Musée Fabre à Montpellier, installation d’Evolution sculpture monumentale et évolutive à travers la France, Hôtel Martinez à Cannes, Sofitel à Marseille, vitrine Nobilis à Paris. Travaille avec des galeries et des architectes.

Céramiste

Etudes de design et de communication à Wellington (Nouvelle Zélande),diplôme de céramiste en 1981, prix Ruth Chenven Foundation (New York), prix Westaf (USA), exposition au Musée d’Oakland, San Francisco (USA). Installée en France depuis 1993.

« Gaëlle Weissberg trouve son inspiration dans le visage, certificat d’existence de l’être. Transcrire un caractère, ou exprimer la vérité d’un être n’est pas son propos. Le masque n’est pas en lui-même l’être qu’il représente. Ce n’est qu’une apparence destinée à tromper la force vitale qu’il doit protéger. Ces masques grand format (la dimension n’est que pur défi
technique), nous proposent de franchir le seuil de la vraisemblance pour nous jeter corps et âme dans l’irréel et l’intemporel.  »

Cette artiste est très inspirée par les divers groupes indigènes qui, malgré la croissance de notre civilisation industrielles, continuent leurs vies traditionnelle, ça donne à Gaëlle
l’espérance que nous sommes capable d’apprendre de nos erreurs collectives, et que pouvons travailler.

Mosaïste

Artiste mosaïste, Pascale Beauchamps utilise le ciment et les galets. Elle travaille actuellement sur les signes, les lignes, les écritures des galets et sur la notion de fragments, de failles, de strates avec des superpositions de ciment travaillé en larges plages griffées, striées. Elle crée des sculptures et des bas-reliefs, inscrits dans la mosaïque contemporaine.

Il y a, dans le monde de Pascale Beauchamps, la nostalgie d’un univers à jamais enfoui dans le désordre du monde. Un univers qui échappe à l’homme et dont le galet qui roule sous la vague témoigne à jamais. Les mosaïstes refont le monde, un monde de pierre qui s’envole dans la lumière. Pascale Beauchamps le saisit dans chacun des galets qu’elle tient dans sa main. Elle en arrête le mouvement, dans un geste qui contient son propre secret. Elle a, pour l’essentiel, renoncé à l’outil qui brise la matière et la soumet. Elle aligne les séries, cherche le mouvement. Les pierres qu’elle rencontre en chemin ne quittent leur trajectoire initiale que pour délivrer un message d’équilibre et d’harmonie. Elle les prend.
Elle refuse de les jeter. Elle refuse de les briser. Elle les lie dans un état d’éternité.

Son art défie les usages habituels de la mosaïque. Elle se méfie de la rupture, négocie la césure et agence les angles saillants : […] elle fait la paix. En cela, elle traduit un bouillonnement longtemps contenu. Elle impose le silence, crée le mystère.

Maître artisan en Métiers d’Art

Compagnon du Devoir de Liberté « Le Languedocien qui dialogue dans l’espace ». Fédération compagnonnique des Métiers du Bâtiment.

La pièce exposée, réalisée chez M. GASTOU à Paris en 1975

Son Chef d’œuvre, un Escalier à vis

Sa formation, son parcours

Lycée Charles Alliès à Pézenas, Lycée national du bois à MOUCHARD (Jura), un TOUR DE FRANCE pendant 7 années. Création d’entreprise en 1976 à Pézenas spécialisée en menuiserie du bâtiment, agencement et ébénisterie. Labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant en 2006, qualifié QUALIBAT Haute Technicité et Restauration des Monuments Historiques.

Trophée de l’Excellence des Métiers d’art en 2006, Prix des Vieilles Maisons de France en 2006, Prix Entreprise d’accueil Languedoc-Roussillon en 2009.

Et surtout : la transmission du savoir-faire !

En 37 années, M. Ivorra a formé plus de 350 jeunes gens, tous niveaux et dispositifs confondus, depuis les stages d’initiation aux collégiens aux Compagnons en dernière année de Tour de France venus réaliser chez lui leur Chef-d’œuvre, en passant par les Bac pro, les CAP et BP en alternance, les Boursiers de la Société d’Encouragement aux métiers d’art.

Très attaché à partager la passion du métier, il ouvre en 1993 au 5/7 rue Montmorency à Pézenas l’incontournable Musée (gratuit) de la Porte et de la Ferronnerie.

Record absolu dans le monde de la transmission…

INFOS UTILES

Ouvert de septembre à juin de 10h à 18h sauf dimanche et lundi et de juillet à août de 10h à 19h, nocturnes jusqu’à 22h mercredi et vendredi, fermé le lundi.

Maison des Métiers d’Art
Adresse : 6 Place Gambetta, 34120 Pézenas
Téléphone :04 67 98 16 12

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