Petite revue de presse consacrée à BeBoz à Munich :
"In 80 Jahren um die welt mit BOZ", par Lydia Repke (in Demokratie Spiegel, 27 avril 2008)
Voici une traduction de cet intéressant article, qui s’ouvre avec les reproductions du logo BeBoz et de Jack Balance, que commente la journaliste.
"De mai à novembre se déroulera à Munich, l’exposition BeBOZ de l’artiste belge, Julien Friedler. Il s’agit de trois projets différents, présentés dans trois lieux différents : une église, une salle de ventes et une galerie d’art. Lancement de cette trilogie, l’exposition du projet "Le Tour du BOZ en 80 ans" débute le jeudi 8 Mai, à 19 heures, dans l’église Heilig-Kreuz, l’Ichostraße 1, à Munich-Giesing. Erno Vroonen, également belge, est le commissaire de l’exposition. (…)".
‘A l’origine, il y a l’idée qu’aujourd’hui l’art est le plus souvent réduit à sa valeur marchande, sans aucune préoccupation pour l’esprit ou l’âme. Historiquement, l’art a appuyé des rituels et des cultes, comme une sorte de religion, que l’on vénérait. Comme la religion, Friedler s’intéresse à des questions existentielles dans son projet artistique, à travers photographies, installations, peintures, vidéos et performances. Il tente de toucher l’homme dans son for intérieur tout en cristallisant la valeur ajoutée de l’art.
Cela implique la question de l’être aussi bien que celles de Dieu, de l’avenir ou de la sexualité. Autant de réponses qu’un questionnaire de six questions cherche à rassembler. L’idée est de saisir les âmes du monde et de leur consacrer une forêt.
Julien a ainsi déjà rassemblé des âmes du Rwanda, de la Chine et du Maroc. Chacun peut répondre, indépendamment de sa religion, ses origines ou sa formation, (…) Les questionnaires remplis sont par définition éphémères. Car le papier pourrit et n’est pas éternel. Aussi, les réponses seront-elles conservéés, et donc immortalisées, dans des caissons métalliques, par tranches de 500. Dix boîtes superposées formeront le premier arbre de la forêt. L’opération est ainsi répétée, multipliant les arbres et formant ainsi une forêt, la Forêt des Ames. La teneur et le style des réponses est à la discrétion du participant., du dessin au roman.
"Un six milliardième", a répondu un Chinois, à la question "Qui suis-je ?". Pour un autre Chinois, c’était "zéro", tandis qu’un écrivain québecquois de 31 ans répondait, par email : "Quelque chose qui disparaîtra sans effort." Certes cela en vaut la peine, même si ce n’est pas sans peine. (…)"
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