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Il paraîtrait...

Publié le 16 avril 2014 par Ericguillotte
mercredi 16 avril 2014

- que des mesures pour lutter contre le harcèlement sexuel dans l'armée vont être mises en place dans les semaines qui viennent. Cette décision intervient après la sortie du livre Guerre Invisible qui avait jeté un pavé dans la mare concernant ces nauséabonds agissements dans l’armée française. Notons, pour étendre le débat, que des faits similaires avaient été dénoncés dans l’armée américaine ou l’armée suédoise. Ce n’est donc pas un monopole français. Rapprochons ceci de cela : 84.000 sur un an, ou 230 par jour, ou 9,5 par heure, ou une femme toutes les 6,3 minutes. On parle ici de viols et de chiffres sûrement minimisés par le silence de certaines victimes qui n’osent pas parler. Donc, ce n’est pas l’armée, ce n’est pas la France, c’est l’homme, ce sont les hommes qu’il faut blâmer, et, là encore, le mot est trop faible pour mesurer la tâche éducativo-répressive qui incombe encore à l’humanité toute entière. L’accumulation de points d’exclamation donnerait-elle plus de reliefs au propos ?
- qu’il n'y a rien de nouveau : des primes ont toujours été versées dans les cabinets ministériels. Le Figaro n’a pas sorti un scoop. 449 membres des équipes ministérielles du gouvernement Ayrault se sont réparti 12 millions d'euros. Les ministres les plus généreux ont distribué par collaborateur plus de 3500 euros mensuels de revenus bruts complémentaires. Mais tout ça a toujours existé. Et puisque ça a toujours existé, il faudrait sans doute que ça ne change pas. Peut-on inventer, par exemple, pour des types anonymes qui écrivent des trucs sur facebook, des primes mensuelles de 3500 euros, ou mieux, de 3500 euros par billet quotidien ? Et puis, ensuite, on attend le moment où on pourra dire : ça a toujours existé, afin que ça se pérennise totalement. Faites ça pour votre paroisse, et attendons que ça fonctionne. L’accumulation de points d’exclamation donnerait-elle plus de reliefs au propos ?
- que le pont des Arts ne risque pas de s'écrouler sous le poids des cadenas d'amour, les 700 000 qui s’y trouvent, et qui pèsent environ 40 tonnes. A priori. Et les grillages chargés d’émotions symboliques non plus, car la structure, une croix de Saint-André, les maintient. Mais, et c’est là que ce mais, cette fameuse conjonction qui marque l’objection, revêt toute son importance, mais, quand ils craquent, qu’ils se déchirent sous le poids des cadenas et deviennent dangereux pour les passants, la mairie installe des grillages vierges, et donc, les cadenas disparaissent. Et donc l’amour disparaît, ça paraît très évident. Et c’est terrible ! L’accumulation de points d’exclamation donnerait-elle plus de reliefs au propos ?


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