Salut à tous !
Le soleil qui pointe le bout de son nez, les températures qui deviennent plutôt douce…
C’est sûr, le printemps est ENFIN arrivé, pour mon plus grand bonheur !
Mmmm, les barbecues, l’apéro sur la terrasse… Pardon, je m’égare…
En fait, c’est surtout le retour de nos chères brocantes qui me rend tout heureux, avec ses trouvailles hors normes.
Et c’est justement pour ça que je ressort mon super crayon (numérique, à base de clavier en fait ^^ ) pour vous rédiger cet article.
Dernièrement, mon compère @jujuofadown fit la tournée de quelques brocantes.
Broucouille à la première, il se décida de se lancer dans la suivante, avec une belle petite trouvaille qui a de suite rejoint mon étagère de jeux.
Il m’a trouvé 3 jeux, dont 2 qui tournent sur une machine que j’ai particulièrement à coeur, la SEGA Saturn, four à l’époque pour bon nombre de pro playstationiste, mais qui pour moi aura prolongé le plaisir des jeux arcade de l’époque.
Bon, là j’avoue, les jeux qu’il m’a trouvé ne sont pas de l’arcade, mais ont une une place spéciale dans ma mémoire de Gamer.
Parlons peu, et lançons le vif du sujet.
Le premier jeu qu’il m’a trouvé n’est autre que » Worms « , tout premier du nom, qui aura marqué les esprits par son univers complètement décalé ( si, si, je vous assure, les vers de terres ne font pas la guerre dans nos jardins !! )
La première fois que je l’ai vu tourné, j’ai cru à un foutage de gueule.
Graphiquement proche d’un lemmings, qui lui même était capable de tourner sur une Supernes par exemple ( donc une malheureuse et « petite » console 16bits ), ma console censée être la meilleure de toute me laissa un sentiment amer.
Enfin, ça, ce fut durant les courts instants où je n’ai eu le plaisir de m’y essayer, pad en main.
Et là, toute la quintessence du jeu ressurgit, avec ces stratégies, ces calculs ( bon, le vent souffle vers moi, avec cette force, donc faut que je calcule la bonne poussée pour que ma grenade fracasse le crâne inexistant de mon adversaire, vu que c’est un ver de terre ), mais aussi ce fun inexplicable qui s’installa au fur et à mesure que nous jouions.
A ce moment précis, l’aspect graphique, on s’en battait totalement, seul le fun imprima nos esprits, et ce fût le levé du jour du lendemain qui me rappela que j’avais perdu toute notion de temps à jouer, et rejouer à ce hit en puissance.
Le second jeu trouvé n’est autre que » Le Manoir des Âmes Perdues « sur ma bonne vieille SEGA Saturn.
A l’époque, il faisait parti du line up de lancement de la bête, et était aussi sorti en parallèle sur SEGA Mega CD.
Si ce jeu symbolise beaucoup pour moi, c’est qu’il fût simplement mon tout premier jeu d’aventure sur cette console.
A l’époque, je me rappelle avoir demandé conseils à un vendeur, car j’hésitais entre ce jeu, et Virtual Hydlide.
Ce même vendeur a préféré me laisser partir avec » Le Manoir des Âmes Perdues « , considéré plus simple… Déjà à l’époque, on reconnaissait mes talents de joueurs mauvais ^^
L’histoire parle d’un manoir dans lequel se sont réfugiés des âmes qui ont rejetés la société humaine au profit de leur imagination.
Ainsi, chacun des habitants s’est créé un monde imaginaire, qui reflète à la fois leur personnalité, mais aussi le lieu dans lequel ils vivent ( ici, leur chambre ).
Le doyen de ce manoir vous a appelé, vous, car il pressent un mauvais présage.
Ce soir, la lune est rouge sang, et cela l’inquiète beaucoup.
Selon lui, un mal ronge le manoir de l’intérieur et le menace de destruction.
Il a donc fait appel à vous, JUN ( c’est votre prénom ), car vous possédez une caractéristique assez spéciale… En tant qu’ancien résident du manoir, vous avez la faculté de voir ces âmes aux allures de papillons sous leur vrai visage, et pourrez ainsi dialoguer avec eux pour découvrir ce qu’il se trame à l’intérieur.
Le jeu, entièrement en 3D précalculé, nous immerge totalement grâce à ses images de synthèses vachement bien foutues pour l’époque.
Le seul bémol qui s’est présentée face à cette technologie, c’est la limite à la liberté de déplacement.
Un peu comme Myst, vous avancez de séquences en séquences, donnant une certaine lenteur au jeu.
Mais bon, cette absence de violence et ce choix rythmique nous amène dans une douceur de jeu sans faille, avec ce petit sentiment de vivre quelque chose d’unique.
Et c’est justement ce sentiment qui restera dans ma mémoire de joueur encore à l’heure actuelle.
Pour ces 2 trouvailles, je ne peux que remercier @jujuofadown de m’avoir fait voyager dans le passé et rappelé de très bons souvenirs, chose qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps.
Bon jeu à tous, et que le plaisir de jouer perdure face à l’adversité