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C’est une vérité universelle, Kaamelott est la meilleure chose qui soit arrivée à la télévision française depuis une éternité. Le roi Arthur, la quête du Graal et toute cette belle bande d’idiots ont fait de la short-com d’Alexandre Astier un classique indispensable.
Mais parce qu’on est une belle bande de « sent-la-pisse » (dixit Goustan le Cruel), on a décidé de s’attaquer au seul petit défaut de la série: les mauvais personnages/invités. Car il est très difficile de s’intégrer dans le rythme d’un univers déjà rôdé avec ses codes et ses principes, certains n’ont pas été à la hauteur quand d’autres ne sont tout simplement pas bons.
Allons-y gaiement.
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10- Christian Clavier (le Jurisconsulte, livre V)
Pas forcément mauvais, le seul problème de Clavier réside dans sa façon unidimensionnelle de jouer, empêchant toute bonne surprise. Ici, il fait dans le grand classique entre passage d’homme calme érudit et gueulante à la Jacques-Henri Jacquard. Autant dire que pour ceux ne pouvant pas le supporter en temps normal, ce n’est pas dans Kaamelott qu’ils trouveront un nouveau moyen de l’apprécier un peu plus.
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9- Alexandra et Magali Saadoun (Les Jumelles du pêcheur, à partir du Livre II)
Dans leurs premières apparitions, il n’y avait pas grand chose à redire des Jumelles. Là pour satisfaire « originalement » le Roi, elles n’avaient pas à partir dans de longs monologues, se contentant du strict minimum. C’est lors du départ de Guenièvre que les choses se gâtent. Mesdames cherchent à comploter pour monter sur le trône à deux et on s’aperçoit que leur jeu d’actrices n’est pas à la hauteur. La tonalité surjouée, le rythme peu maitrisé, les passages des deux sœurs sont un peu plus difficiles. Avant de revenir aux bases avec des apparitions plus brèves et donc de meilleure qualité.
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8- Caroline Victoria (Tegerian, Livre II)
Autre « maitresse » de Monsieur Sir, Tegerian débarque au beau milieu du Livre II pour disparaitre très rapidement sans plus d’explications et sans que personne ne soit chagriné. Il faut dire qu’elle ne transpirait pas le charisme et manquait cruellement de profondeur. Caroline Victoria est donc retournée dans l’ombre, là où elle est brille plus pour être la voix française des Anne Hattaway, Claire Danes et autres Katie Holmes.
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7- Valentin Traversi (Ketchatar, à partir du Livre III)
Là c’est un peu cruel. Le problème de Ketchatar c’est qu’à chaque fois qu’il apparait, il doit composer face à des poids lourds du genre père et fils Astier, François Rollin ou encore du grand Philippe Nahon. Très compliqué de se faire une place au soleil donc entre tout ce beau monde et chacune de ses interlocutions paraît malheureusement bien fades en comparaison.
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6- Marthe Villalonga (Nonna, Livre VI)
On a évidemment beaucoup de respect pour Marthe Villalonga et sa carrière mais on ne peut pas dire que sa prestation en grand-mère de Perceval restera dans les annales. Le problème c’est que le rôle de la femme bourrue prête à mettre des tartines dans le museau est clairement surjoué ici. Surtout si on doit le comparer avec d’autres personnages féminins du même style et beaucoup plus à l’aise dans leurs baskets (Dame Séli, Tante Cryda ou encore la mère du Roi).
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5- Marcel Philippot (L’évêque Boniface, Livre I)
Pareil, respect pour la carrière de Monsieur Phlippot (Palace putain!) mais encore un problème de surjeu ici, qui devient très vite agaçant – comme sa prestation dans la pub MAAF hein. L’évêque fofolle n’est pas une mauvaise idée en soi mais on est sur une réinterprétation de Zaza de la Cage aux Folles là, ce qui manque un peu d’originalité.
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4- Bruno Solo (Le Porte-Drapeau, Livre II)
Là ça renvoie à Clavier, Bruno Solo c’est une seule et unique façon de jouer. Ce n’est pas un personnage de l’univers de Kaamelott que l’on voit à l’écran mais le Hervé de Caméra Café (que K avait remplacé et de la même société de production) transposé dans les aventures arthuriennes. Et on va dire, pour être poli, que Caméra Café, bon… Hein, on va pas faire de dessin.
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3- Georges Beller (Seigneur Jacca, Livre I)
Le grand déterrage. Georges Beller, c’est un acteur de théâtre de boulevard des années 80 que l’on a retrouvé dans quelques grands films français du genre Promotion Canapé, les Max Pécas et autres joyeusetés, avant de devenir animateur dans les 90′s. Et là, on le retrouve une dizaine d’années plus tard en tant que plus vieux Seigneur de la Table Ronde, aussi pleutre que vil. Pour une prestation anachronique qui sent trop la ringardise des années 80 justement et qui ne rend pas service à Kaamelott, bien au contraire.
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2- Axelle Laffont (Séfriane d’Aquitaine, Livre III)
Alors, en fait, c’est à dire qu’Axelle Laffont est très certainement l’une des personnes les plus insupportables qu’on ait pu voir à la télé ces dernières années. Et que son rôle de Séfriane, en femme enceinte à baffer, colle assez bien avec l’image qu’elle renvoie à l’accoutumée.
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1- Elie Semoun (le répurgateur, à partir du Livre I)
Alors là, c’est le champion incontesté. Gênant, agaçant, insupportable, Élie Semoun sort la plus belle panoplie du personnage irritant. On ne sait même pas si c’est lui qu’on déteste ou son rôle tant il paraît difficile de les dissocier pour le coup. Ici est regroupé tout ce qu’on peut ne pas apprécier chez Semoun (il a pourtant des qualités, oui oui) depuis qu’il est en solo à savoir ses approximations (même si c’est volontaire), ses voix, etc etc. Et le pire, c’est qu’il fait parti des guests que l’on voir revenir le plus souvent. La plaie.
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Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble