C’est non seulement une première mondiale à Lille pour la Maladie de Parkinson mais également un très bel exemple de succès en recherche translationnelle, explique le Pr Bordet, Vice-Président du Conseil scientifique de l’Université Lille 2.
Avec une incidence, chaque année, de près d’un million de personnes dans le monde, la maladie de Parkinson est devenue la seconde des maladies dégénératives du sujet âgé. Ses symptômes parfois sévères, peuvent devenir extrêmement handicapants pour les patients. Face à la maladie, existe aujourd’hui tout un « arsenal thérapeutique », ciblant les symptômes moteurs et neurologiques.
Cette nouvelle option neuroprotectrice pour la maladie de Parkinson et autres maladies neurodégéneratives est issue d’une étude translationnelle ayant pour objet l’analyse de la répartition du fer dans différentes régions cérébrales et son impact chez les patients atteints. C’est un traitement chélateur de fer, c’est-à-dire qui va réduire la surcharge cérébrale en fer, explique le CHRU de Lille dans son communiqué. Son action antioxydante semble permettre un ralentissement significatif de la progression du handicap des patients porteurs de la maladie de Parkinson.
Ces premiers résultats prometteurs vont permettre maintenant d’élargir l’étude au niveau international.
Source: Communication CHRU de Lille Première mondiale à Lille pour la Maladie de Parkinson
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