Dans la foulée de l’affaire concernant les poursuites intentées contre Karim Wade, le fils de l’ex président Sénégalais, les révélations, qui viennent de part et d’autre, soient pour dénoncer la détention jugée arbitraire de Karim Wade, parce que le détenu juge inconstitutionnelle la cour de répression de l’enrichissement illicite, pour statuer sur son cas, observation à l’origine d’une probable annulation de toute la procédure, en arguant un argument juridique, de taille, qui ne manquera certainement pas de donner du tonus, une autre tournure au procès, à savoir son statut d’ancien ministre, donc ne pouvant être poursuivi que par la haute cour de justice, soient pour enfoncer le clou, en étoffant le dossier de nouvelles charges, notamment la découverte d’un nouveau compte en Asie, ainsi qu’une société, située en Guinée Bissau, à quelques heures d’une éventuelle, décision de la CREI, puis que la Cour devant se réunir le jeudi, sonnent le glas d’une époque, y compris, des pratiques, qui présentent l’univers politique Africain dans ses dimensions réelles.
Ceci étant, loin de nous laisser éblouir par ce feuilleton qu’il conviendrait de qualifier, de politico-judiciaire, on sent à travers, les dépêches mêmes de la presse locale, y compris les prises de position, qu’il suscite, la transposition sur le champ politique d’une affaire qui paraissait tout au début, assouvir l’espoir d’une lutte âpre à livrer contre l’impunité, l’enrichissement illicite en ponctionnant les fonds publics, la corruption organisée et instituée, en mode de gouvernance, pas pour autant, peut-on s’insurger, voyant les transfuges du PDS, accédés au pouvoir, en remplacement de ce même PDS, qu’ils entendent passer au crible, sa gestion des deniers publics, alors même, qu’ils ont tous fait leurs armes au sein de cette formation politique, qui les a promu à l’excellence et doter des ressources financières, leur permettant de nos jours d’occuper le devant de la scène…..
à suivre