La machine à rêves, « C’est elle qui trouve au plus profond de ton cœur et de ton âme le rêve qui te berce secrètement. »
Mais il en faut vivre des aventures pour que cette machine voie le jour ! Cela commence dans la grande maison d’Athanase Hermont, le grand-père de Walter, un petit garçon de 11 ans qui adore passer ici ses vacances, toujours étonné, voire époustouflé par les inventions parfois vraiment loufoques du vieil homme (il se défend lui aussi plutôt pas mal, sa dernière trouvaille au début du roman étant de faire boire du café aux vaches… pour qu’elles produisent du café au lait !)
Le grand-père collectionne un peu tout et n’importe quoi et vient de découvrir dans le double fond d’un vieux coffre le journal du Chevalier de Saint-Fron, qui s’avère être l’ancien propriétaire du château qui se dressait autrefois à l’emplacement même de la maison. Ce journal relate les voyages de Saint-Fron et notamment son séjour en Guyane où il a découvert une fabuleuse machine, qui permet de réaliser les rêves. Il explique avoir ramené cette machine avec lui dans le but de la réparer et de la rendre ensuite à ses propriétaires, mais le sort s’est joué de lui et il est mort avant d’avoir pu le faire. Il semblerait donc que la machine soit encore dans les environs ! Walter et son grand-père vont entreprendre des recherches sur toute la propriété pour retrouver cette machine mystérieuse. Mais ils suscitent la curiosité et bientôt la jalousie, notamment celle d’un homme d’affaires sans scrupules qui est prêt à tout pour s’approprier la découverte. La famille entière est embarquée dans une aventure rocambolesque qui n’est pas sans dangers, loin de là, mais qui leur fera aussi faire de superbes rencontres et lier des amitiés pour la vie.
Ce roman jeunesse est un délice. Il est très agréable à lire, bien écrit et fluide et surtout très complet : aventure, relation de l’enfant avec son grand-père, avec ses parents, relations des parents entre eux, découverte de l’amitié, suspense, choix cornéliens à faire, humour, voyages… Les personnages sont terriblement bien campés, notamment les deux Québécois, dont Casimov et son accent hilarant, les Pelliers, fermiers du domaine, discrets, mais d’une fidélité exemplaire, la mugicienne (magicienne et musicienne) Apolline Crampon accompagnée de ses énormes malles… Les méchants sont très méchants, comme dans la vie, mais le roman ne tombe jamais dans la caricature des situations ou des caractères, même si ceux-ci restent simples pour que la lecture soit accessible pour un enfant d’une dizaine d’années.
Et puis il y a cette fameuse machine à rêves, que l’on voudrait bien nous aussi tester pour réaliser nos rêves les plus chers, ou les plus fous ? Mi-roman d’aventures, mi-fable, mi-conte, ce roman est très agréable aussi bien pour les enfants que les adultes et je serais ravie d’en lire la suite !
L’avis de Charlotte, qui a été conquise et fait la leçon à son petit frère pour qu’il le lise aussi !
La machine à rêve est un très beau livre, car quand on a des rêves c’est un bon moyen d’y penser et d’essayer de les réaliser. Dans ce livre, il faut une machine, mais en fait si on réfléchit, on n’a pas besoin de machine pour vivre heureux et réussir sa vie. C’est un roman que tout le monde peut lire aussi bien les jeunes que les parents. J’aime bien Walter, c’est un petit garçon inventif et son caractère est sympathique et en plus il est très courageux. Le grand-père aussi est génial, je rêverais d’avoir un grand-père comme ça avec toujours des mystères et toujours un projet, toujours quelque chose à faire.
La magicienne est un joli personnage, très originale. J’ai été touchée par la petite fille-esprit qui vient visiter la famille et leur dit qu’elle les aime. La scène est carrément touchante, c'était très émouvant. Je trouve que c’est bien que la mère soit partie de Paris pour aller dans cette grande maison, parce que sauver un endroit familial, c’est sacré, même si elle doit détruire son couple. Je crois pourtant que je ne prendrais pas ce risque. Les Québécois sont très sympas et le fait qu’ils parlent avec l’accent, c’est super drôle.
Je retiens que c’est un bon moyen de penser à la famille et que surtout il ne faut pas oublier que les rêves peuvent un jour se réaliser.
Cassiopée l'a lu également.