Photos à venir.
Grim, 11 Avril 2014.
Rien que pour son nom espiègle, cette soirée "Impasse Invaders" proposée par le Grim ne pouvait qu’attirer l’amateur de pop et d’electro.
Première partie assurée par le Marseillais Kid Francescoli, qui s’apprête à sortir un bien bel album, "With Julia", aux sonorités sensiblement différentes du précédent.
Désormais plus inspiré par les synthés italo d’un Johnny Jewell que de la pop à guitares d’un Jason Lytle.
Son live en solo avec ses machines a ses bons moments mais ne semble pas passionner toute la salle, parasité par un brouhaha des plus agaçants.
Entre deux plages instrumentales qui auraient eu davantage d’impact dans un autre contexte, il prend le micro mais sa voix est malheureusement largement couverte par ses instrus, laissant au final une impression mitigée.
On ne va pas se mentir, même si la jauge du Grim est pleine, Orval Carlos Sibelius peuvent se vanter d’avoir un des noms de groupes les moins vendeurs qui soient.
Leur album "Super forma" est néanmoins un des nos disques d’after préférés de l’an dernier et on est bien content d’entendre ce soir sa version live après l’annulation de leur concert prévu au Moulin il y a quelques mois.
La salle est paradoxalement moins remplie que pour la première partie mais nettement plus attentive.
Comme sur disque, ce concert s’apprécie comme un trip avec une longue introduction et des morceaux souvent prenants.
Ils sont cinq sur scène : le chanteur guitariste à la coupe et la chemise so 60′s, la claviériste qui fait également les chœurs, un batteur, un bassiste et chose rare, un trompettiste.
Le chanteur blague pas mal avec le public, l’atmosphère est assez bon enfant, mais la musique jouée n’en est pas moins tarabiscotée, avec des compositions à tiroir entre Pink Floyd et Olivia Tremor Control.
Pour chipoter un peu on pourra regretter parfois un coté un peu trop appliqué, sans rien qui dépasse, mais dans l’ensemble Orval Carlos Sibelius nous a fait passer un très bon moment.