Soft Machine #10:
John Marshall: batterie
Karl Jenkins: synthés
John Etheridge: guitare
Steve Cook: basse
Ric Sanders: violon
En juillet 1977, Soft Machine donne une série de concerts au Palace à Paris, y enregistrant un album live par la même occasion, avec une formation passée d'instable à volatile, changeante de mois en mois.
En automne, le groupe est en studio pour parfaire les enregistrements.
Or à l'époque, il y a un tube qui cartonne en Europe c'est "Magic fly" de Space, le groupe de Didier Marouani.
Space rejoint les artistes électro qui révolutionnent la musique pop des seventies: Jean-Michel Jarre en France, Tangerine Dream et Kraftwerk en Allemagne.
Or, les mélodies accrocheuses, les boucles entêtantes, Karl Jenkins connait.
Soft Machine va donc tenter le coup commercial en enregistrant un single électro qui va sortir courant 78: "Soft Space".
Malheureusement, soit c'est le nom du groupe qui a fait fuir les acheteurs et DJ potentiels, soit le morceau n'est pas au niveau, mais ce fut un flop de plus pour le groupe vieillissant.
On peut juste se demander si le groupe, ne possédant plus de membre fondateur, n'aurait pas dû peut-être changer de nom?
Au printemps 78 on publie l'album live (ou semi-live, car largement réenregistré en studio): "Alive & Well In Paris", produit par Soft Machine.
White Kite (Karl Jenkins)
Eos (Karl Jenkins)
Odds bullets & blades-1 (Karl Jenkins)
Odds bullets & blades-2 (Karl Jenkins)
Song of the sunbird (Karl Jenkins)
Puffin' (Karl Jenkins)
Huffin' (Karl Jenkins)
Number 3 (John Etheridge)
The nodder (Karl Jenkins)
Surrounding silence (Ric Sanders)
Soft Space (Karl Jenkins)
En dehors de "Soft Space" enregistré en studio, le reste de l'album est un enregistrement live amélioré.
Encore une fois, il s'agit de titres originaux et inédits, donc il faut le considérer comme le successeur de "Softs" dans la discographie du groupe et non comme un vulgaire live.
L'absence continue de succès, les va-et-vient incessant des musiciens, l'échec de "Soft Space", tout ceci amène la dissolution de Soft Machine.
En 1981, pourtant, John Marshall et Karl Jenkins, décidant d'enregistrer un nouvel album ensemble, vont à nouveau faire revivre le nom prestigieux de Soft Machine.
© Pascal Schlaefli
Alive & Well In Urba City
14 Avril 2014
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