Crisis // Saison 1. Episode 5. Designated Allies.
Plus le temps passe et plus les promesses de la série sont en train de s’évaporer dans la nature. Cela se ressent de plus en plus et notamment au travers de « Designated
Allies ». La semaine dernière je disais à quel point le plus important dans Crisis ce n’était pas les adultes mais les enfants kidnappés et la série se concentre
toujours sur… les adultes. C’est un peu comme dans Hostages quand cette dernière se concentrait sur l’aspect politique de l’affaire alors que l’on en avait rien à faire. En tout
cas, j’ai largement préféré que l’on soit plongé dans l’univers de la prise d’otages que dans tout le reste. Peu importe de toute façon ce n’est plus vraiment le sujet. Ce qui ne fonctionne
toujours pas dans cette série c’est le fait qu’elle ne sait pas très bien où aller. Il y a certes une direction du point de vue artistique c’est sûr, on sent que les scénaristes ont envie à
chaque nouvel épisode de nous en dire un peu plus mais ce qui manque c’est une quelconque fluidité. Du coup, le téléspectateur s’ennuie terriblement. C’est ce que j’ai pu ressentir à longueur de
temps à mon plus grand désarroi. Mais le FBI nous prouve enfin qu’ils ne sont peut-être pas aussi bêtes que ça quand ils se rendent compte à l’issue de l’épisode (grâce à une photo) que Gibson
n’est peut-être pas l’un des kidnappés mais… le kidnappeur.
Cela voudrait donc dire que le FBI a enfin une longueur d’avance sur Gibson et son équipe. Ce n’était pas encore arrivé. Il va cependant falloir que Dunn et Finley utilisent cette information de
manière judicieuse car la série a déjà prouvé par le passé qu’elle ne savait pas trop s’y prendre pour faire ce genre de choses. C’est la faute à un scénario beaucoup trop mal fichu qui manque
cruellement d’intérêt. Tout ce que l’on nous présente durant ces quarante minutes d’épisode ne fonctionne pas nécessairement. J’ai largement préféré tout ce qui se passait autour des enfants qui
commencent enfin à essayer de trouver un moyen de s’en sortir tout seul (puisque le FBI est trop bête pour ne pas remarquer où ils ont bien pu aller). Je me demande d’ailleurs toujours à quoi
servent les satellites qu’il y a au dessus de nos têtes si ce n’est pas pour qu’ils espionnent les terrains et retracent peut-être les mouvements des véhicules sur la planète. Enfin, je dis ça,
je pense que Rand Ravich n’avait de toute façon pas une grande idée de ce qu’il voulait faire de Crisis et s’est lancé bras ballants dans cette aventure sans
conviction. Cela se ressent chez les personnages, toujours plus poings à la détente.
Note : 3/10. En bref, on s’ennuie encore et toujours. Pauvre Mark Valley également...