Synopsis:
Bilbon (Martin Freeman), Gandalf (Ian McKellen) et les 13 Nains, dirigés par Thorin Écu-de-Chêne (Richard Armitage) poursuivent leur quête pour récupérer le Royaume d’Erebor. Au cours de leur périple, ils affrontent Beorn le changeur de peau (Mikael Persbrandt), les araignées géantes de la Forêt Noire, les Elfes Sylvestres menés par Legolas (Orlando Bloom), Tauriel (Evangeline Lilly) et le roi Thranduil (Lee Pace); puis croisent la route d’un Homme mystérieux : Barde (Luke Evans), qui les aide à s’infiltrer dans Lacville. Finalement arrivés au Mont Solitaire, ils doivent faire face à la créature la plus terrifiante de tous les temps : le Dragon Smaug.
Casting:
Réalisateur – Peter Jackson.
Acteurs & Actrices – Martin Freeman, Ian McKellen, Richard Armitage, Orlando Bloom, Evangeline Lilly, Luke Evans, Lee Pace, Ken Scott, Graham McTavish, James Nesbitt, Stephen Hunter, Aidan Turner, Stephen Fry, Mikael Persbrandt…
Bande annonce:
Critique: ★★★★☆
Extrait de ma critique du 12/12/2013.
Que dire sur cette suite si ce n’est qu’elle s’inscrit exactement dans la même lignée que le précédent opus. Du coup, ceux qui avaient bien apprécié le premier film vont certainement encore aimer celui-ci alors que les autres risquent une nouvelle fois de rester sur le carreau. Pour ma part, je me situe dans la première catégorie étant donné que j’ai beaucoup aimé le premier volet et que celui-ci m’a autant plu.
On y retrouve effectivement tout ce qui fait le succès du Seigneur des Anneaux et du premier volet du Hobbit : un univers d’une richesse incroyable, une mise en scène magnifique, une BO enivrante, de bons acteurs… ! Qui plus est, le réalisateur joue intelligemment avec l’affection que les spectateurs ont pour la trilogie précédente en distillant tout au long du récit des clins d’œil plus ou moins appuyés. Ensuite, si certaines libertés avec l’œuvre originale de Tolkien ne m’avaient pas parues totalement indispensables dans Un Voyage Inattendu, celles prises dans La Désolation de Smaug renforcent selon moi considérablement le récit. Ainsi, l’ajout du personnage de Tauriel (Evangeline Lilly), qui n’est pas présent dans le roman, apporte une présence féminine bienvenue dans une histoire jusque-là bien trop masculine. Tout comme le retour de Legolas (Orlando Bloom), aussi absent dans le roman, engendre un sentiment agréable de nostalgie et offre au long-métrage quelques superbes scènes d’action.
Néanmoins, comme le premier volet, ce second opus souffre également de quelques longueurs (notamment à la fin) qui affaiblissent le rythme pourtant très enlevé du film. Et c’est un peu dommage car jusqu’à l’arrivée à Esgaroth, les événements s’enchainaient plutôt rapidement. Aussi, je dois reconnaître que les libertés prises avec le matériau d’origine pour évoquer le mal à venir (Sauron) ne me paraissent pas vraiment nécessaires (le film fonctionne très bien sans), même si dans l’optique de conférer une certaine unité aux deux trilogies, c’est plutôt une bonne idée. A part ça, La Désolation de Smaug est à nouveau un pur régal sur le plan visuel et alterne de belle façon les scènes purement héroïques et celles plus drôles. Bien sûr, l’histoire originale se veut nettement plus légère que Le Seigneur des Anneaux et la quête de Bilbon n’atteint dès lors jamais l’ampleur de celle de Frodon, mais il n’empêche que la magie opère toujours autant. Il faut dire que les mélodies de Howard Shore sont toujours aussi entrainantes et que les acteurs donnent magnifiquement vie aux personnages qu’ils interprètent. En particulier Martin Freeman qui parvient à inculquer une véritable identité à Bilbon grâce à ses mimiques, son langage ou tout simplement sa personnalité particulière.
LE BLU-RAY
Caractéristiques:
Audio – DTS-HD Master 7.1 : Anglais, Français / Service Audio Descriptif 5.1 : Anglais / Dolby Digital 5.1 : Italien.
Image – 1080p HD / 16×9 / 2.4:1.
Sous-titres – Français, Néerlandais.
Durée – 161 minutes.
Bonus
- Peter Jackson invites you to the Set.
- Production Videos.
- New Zealand : Home of Middle-Earth, Part 2.
Éditeur – Warner Home Video.
Contenu:
Disque 1 – Blu-ray.
Disque 2 – Bonus.
Avis:
Pour ce second volet du Hobbit, Warner Home Video nous livre encore une fois une édition Blu-ray en tous points exemplaire. Non seulement sur le plan technique puisque l’image et le son sont absolument irréprochables. Mais aussi sur le plan des bonus étant donné que ceux-ci sont plutôt nombreux et prolongent de façon significative l’expérience de visionnage. Certes, on est nettement en dessous des 9 heures de suppléments de la version longue du premier opus mais c’est tout de même près de 2 heures de coulisses et de reportages en tous genres que le second disque du boîtier nous offre. Et le tout en HD bien évidemment. Néanmoins, même si tous les bonus sont intéressants, le grand intérêt d’une telle édition est incontestablement son immense qualité technique. L’image jouit effectivement d’une définition sans faille et peut compter sur des contrastes saisissants pour emporter le spectateur. De plus, l’étalonnage des couleurs est à nouveau impressionnant et nous plonge ainsi efficacement dans l’univers si riche de Tolkien. Enfin, côté sonore, plus de déception possible pour les amateurs de version française puisque le disque propose cette fois des pistes audio HD aussi bien pour la VO que pour la VF. Des pistes percutantes qui contribuent pleinement à l’immersion dans le film. Bref, tout cela pour dire en définitive que Le Hobbit – La Désolation de Smaug est assurément le genre de Blu-ray à avoir dans sa collection, comme tous les autres films en Terre du Milieu d’ailleurs !
Disponible à partir du 16 avril 2014 en DVD, Blu-ray et Blu-ray 3D (Belgique).