Le 7 janvier dernier, Livio Di Matteo, économiste,
professeur et chercheur à l’Institut Fraser, a publié une étude intitulée Measuring
Governement in the 21st Century. Malheureusement, cette étude a été
grandement ignorée dans les médias québécois, comme c’est souvent le cas pour
les publications de l’Institut Fraser.
Dans cette étude, le professeur Di Matteo conclut que pour
maximiser la croissance économique, la participation du gouvernement dans
l’économie ne doit pas excéder 26 %. Initialement, l’amélioration du système d’éducation et de santé, des infrastructures, de la sécurité,
etc. favorise la croissance économique. Toutefois, au-delà de 26 % la courbe de
croissance, appelée la courbe de Scully, redescend rapidement.
Au Québec, les trois niveaux de gouvernement contrôlent près
de 50 % de l’économie. Dans ces conditions, il n’est pas surprenant que le
Québec traîne dans le peloton de queue des économies nord-américaine.
Adrien Pouliot, chef du parti conservateur du Québec dénonce
cette situation déplorable.