« Nous sommes préoccupés par la détérioration de la situation humanitaire. L'insécurité alimentaire est de plus en plus grande, puisque la production et la vente de denrées alimentaires ont été interrompues à de nombreux endroits à cause de la violence et des déplacements », explique Melker Mabeck, chef de la délégation du CICR au Soudan du Sud. « De plus, l’approvisionnement en eau et les services de santé, là où ils existent, sont perturbés, ce qui signifie que les besoins vont devenir de plus en plus criants. »
« Plus les conditions de sécurité se détérioreront à mesure que le conflit se prolonge, plus les habitants auront des difficultés à se procurer de la nourriture et à satisfaire leurs autres besoins essentiels », ajoute-t-il. En plus de faire face à la situation d’urgence en fournissant des vivres, de l'eau et une assistance médicale, le CICR aide les agriculteurs et les éleveurs des communautés touchées par la violence à conserver, dans toute la mesure du possible, leurs moyens de subsistance. (Lire la suite)
A revoir, l'interview de Eric Marclay, chef des opérations pour le Soudan du Sud réalisée à Paris le 19 mars dernier.