Dans la littérature, de nombreux écrivains ont consacré un de leurs romans au chien, ce meilleur ami de l’homme. On pense à la Lettre à mon chien de François Nourrissier, par exemple. Le collier rouge fait partie de ces livres.
Ce nouveau roman de Jean-Christophe Rufin se déroule pendant l’entre-deux-guerres, en 1919, dans le Berry. Morlac est un héros, pourtant il est aussi prisonnier de guerre. Il est le seul prisonnier d’une caserne, dont le gardien est Dujeux. Morlac est un héros, tout autant que son chien, Guillaume, qui ne cesse d’aboyer devant la prison qui retient son maître. On apprend rapidement que ce chien, était le compagnon d’armes de Morlac, et qu’il l’a suivi pendant la guerre. Seulement, le détenu n’est pas en prison pour rien.
Ce prisonnier était différent. Il appartenait aux deux côtés : c’était un héros, il avait défendu la Nation et, en même temps, il la vomissait.
Lantier, le juge militaire, est là pour démêler cette affaire. Il tente de trouver un accord avec Morlac, mais ce n’est pas simple.
Le collier rouge est l’histoire d’une amitié, mais aussi d’un combat. Le chien, comme compagnon d’armes, est l’être le plus loyal qui puisse exister. Plus loyal que l’homme ? Telle est la question. Ce roman touchant, nous rappelle à quel point le chien est un animal proche de nous. Il nous rappelle aussi toutes les histoires étonnantes qui ont eu lieu pendant la guerre. Jean-Christophe Rufin a écrit ce livre en hommage à Benoît Gysembegh, un photographe, qui l’a accompagné en Jordanie, lors du Printemps arabe. Ce roman est née d’une anecdote que ce dernier lui a raconté. Elle est l’histoire de son grand-père.
Le collier rouge, un très bel hommage.