L’impression 3D dans les usines grâce à la Factum

Tout le monde commence à se rendre compte des bienfaits de l’impression 3D. L’un des points positifs de cette nouvelle technologie réside dans son aspect économique. Elle permet la production en petites quantités et à moindre coût. L’objectif est donc qu’à terme, cette technologie soit d’avantage répandue dans l’industrie.

Pour ce faire, les universités anglaises de Sheffield et de Loughborough se sont associées avec de grands groupes tels que BAE Systems (aéronautique), Cobham Antenna Systems (Télécommunication aérospatiale) ou encore Unilever (produits de grande consommation).

Après des recherches et un travail de longue haleine, la FACTUM est née! Cette imprimante 3D est dotée d’une lampe qui diffuse moins de chaleur que celles utilisées pour la technologie SLS habituellement utilisée dans l’impression 3D. Par ailleurs, elle couvre une superficie bien plus importante qu’une imprimante classique. Ainsi, au lieu de mettre une heure pour produire un petit objet, la Factum n’a besoin que de quelques secondes.

On commence donc à comprendre l’intérêt que suscite la FACTUM puisque cela devrait véritablement révolutionner l’industrie de l’injection plastique. Le principal obstacle pour le lancement d’un produit résulte dans la fabrication du moule qui peut avoisiner des centaines de milliers de dollars. Actuellement, les industriels sont donc contraints de renoncer à la production à cause de ce coût élevé pour un projet dont la finalité n’est pas gage de réussite. Dès lors, l’impression 3D apparaît comme LA solution pour les entrepreneurs désirant lancer sur le marché un nouveau produit puisqu’ils pourront, grâce à cette technologie, créer en série limitée, des productions de plus ou moins grande échelle pouvant être rapidement rentabilisées.

La FACTUM n’est que la première pièce de l’édifice puisqu’elle s’inscrit dans un projet plus large, le HSS (High Speed Sintering). La finalité voulue est la production entière de tout un catalogue d’une compagnie sans se préoccuper des quantités à fabriquer et à vendre. C’est dans cette perspective que de nombreux industriels se sont rapprocher de ces travaux de recherche dont le budget avoisine les 2 millions d’euros. Une somme qui devrait rapidement être rentabilisée dans les années à venir.