- qu’Eric Raoult, ancien maire du Raincy, Seine-Saint-Denis, qui a débuté sa carrière dans cette ville il y a 31 ans en devenant maire-adjoint, a perdu au second tour des municipales. Il a déclaré, devant micros, avoir tenté de se suicider en avalant des cachets. Visiblement, puisqu’il l’a déclaré lui-même, il a manqué la tentative. Il a ajouté qu’il devrait, je cite, s’inscrire à Pôle emploi car il n’a plus aucune ressource. Je n’évoquerai pas ici sa relaxe dans une affaire de violences conjugales ni l’accusation d’une jeune femme pour harcèlement sexuel, jeune femme qui a produit les 15 000 textos qu’il lui avait envoyés en 6 mois, mais on pourrait rappeler à M.Raoult, qu’effectivement, parfois, il faut bosser, ou chercher un nouveau job quand on en perd un précédent, aussi confortable fut-il. C’est un avis perso, qui vaut ce qu’il vaut, comme tous les avis persos.
- que des photos prises à l’issue d’un rendez-vous, pour un déjeuner, entre Alain Delon et Valérie Trierweiler, ont alimenté la rumeur en fin de semaine dernière. Quelle rumeur ? Hum, pas même besoin de le dire. Une rumeur, quoi. Certains affirment qu’Alain savaient que des paparazzis seraient présents à la sortie du resto et qu’il s’est ostensiblement accroché au bras de Valérie. Et, clou du spectacle, Delon a déclaré au Point qu’il démentait toute liaison avec Valérie Trierweiler. Au risque de vous décevoir, il ne s'est rien passé entre nous, affirmait-il. Je suppose qu’il s’adressait aux journalistes qui auraient aimé remplir quelques pages supplémentaires. Je ne vois pas ce qui les en empêcherait. Quant à Valérie, j’espère que ça l’amuse. Si ce n’est pas le cas, elle va rire jaune un petit moment. C’est un avis perso, qui vaut ce qu’il vaut, comme tous les avis persos.
- que Alain Finkielkraut a été élu jeudi 10 avril à l'Académie française, au premier tour, par 16 voix sur 28. Huit bulletins ont été barrés d'une croix en signe de désaveu. A-t-on le droit d’ajouter nos votes, notre opinion ? Certains l’accusent de lepénisme aigu, d’autres rétorquent que cette accusation est une ignominie. Ça l’est sans nul doute. Qui a lu L’identité malheureuse aura pourtant un avis, un avis tranché sans doute, mais dans quel sens ? Dans le sens de la longueur du texte, ou de la profondeur du propos ? Quelques personnes, dont je fus, y virent un fort relent réactionnaire. On peut aussi n’apprécier que moyennement la réponse du philosophe lorsqu’on s’oppose à ses propos : « Il y a cinquante ans, soixante ans peut-être, on se serait offusqué dans certains cercles de l'Académie contre un enfant de juif polonais avec un nom à coucher dehors. Aujourd'hui, on me reproche mon identité nationale ». Peu importe son origine, sa race, sa religion, l’orthographe de son nom, sa pointure de chaussures, la marque de sa voiture ou s’il aime les pâtes al dente ou non, un avis sur un bouquin et ce qu’il raconte est un avis sur un bouquin et ce qu’il raconte. C’est un avis perso, qui vaut ce qu’il vaut, comme tous les avis persos.
lundi 14 avril 2014