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La fin des temps (End of days)

Publié le 14 avril 2014 par Cinephileamateur
La fin des temps De : Peter Hyams.
Avec : Arnold Schwarzenegger, Gabriel Byrne, Robin Tunney, Kevin Pollack, CCH Pounder, Derrick O'Connor, Rainer Judd, Miriam Margolyes, Rod Steiger, Udo Kier, Mark Margolis...
Genre : Fantastique - Action.
Origine : États-Unis.
Durée : 2 heures 04.
Date de sortie : 15 décembre 1999.
Synopsis : Trois jours avant le passage à l'an 2000, le diable sort de sa tanière et débarque à New York. Il part à la recherche de Christine York, une jeune femme prédestinée depuis sa naissance à lui donner un enfant, qui sera l'instrument de la destruction de l'humanité. L'ancien policier Jericho Cane, reconverti dans la protection rapprochée, va trouver Christine sur son chemin et lui offrir son aide. Traqués par Satan mais aussi par un commando intégriste du Vatican, ils vont devoir empêcher que ne se produise la fin des temps.
Bande annonce française
"Vous avez crains mon retour pendant 1000 ans... Contemplez votre échec."
2.5
La fin des temps
Bien que je sois un amateur de films avec Arnold Schwarzenegger, il y en à encore un paquet que je n'ai toujours pas vu et "La fin des temps" en faisait parti. Pourtant j'étais tombé plusieurs fois sur sa bande annonce et il me faisait de l'oeil surtout que j'apprécie aussi Gabriel Byrne alors quand l'occasion s'est présenté à la télévision, je l'ai saisi pour enfin découvrir ce film.
Je ne m'attendais pas trop à ça je dois dire. Non pas que la bande annonce m'ait trahi sur la marchandise mais je m'attendais à quelque chose d'un peu plus "bourrin". J'avais conscience qu'avec un tel sujet l'aspect religieux aurait de l'importance mais même avec son côté divertissant, ça m'as un peu saoulé et j'aurais aimé voir un peu plus de castagnes et de dialogues percutants. En effet, à part une ou deux fort sympathique, le scénario écrit par Andrew W. Marlowe manque cruellement je trouve de répliques chocs qui font bien plaisir dans ce genre de spectacle. Ici, le long métrage se prend parfois un peu trop au sérieux.
Après c'est pas mauvais pour autant et je dois bien avouer que je me suis laissé prendre au jeu mais c'est vrai que je suis quand même resté sur ma faim. Comme si cela ne suffisait pas, le film traine un peu quelques longueurs qui ne rendent pas cette histoire ennuyeuse mais qui ralentissent quand même le rythme. Je pense qu'on aurait pu faire quelques coupes surtout que l'issue s'avère tout de même prévisible. C'est d'autant plus dommage qu'il y à quand même quelques passages qui me laisse penser que ce film aurait pu être différent, un peu plus consistant dans son côté sombre mais qu'il semble toujours être entre deux genres, le fantastique sombre et le film d'action pur simple.
Au générique, ça me fait toujours bien plaisir de retrouver Arnold Schwarzenegger. Dans la peau de Jericho Cane il n'est pas dans son meilleur rôle mais il porte quand même une grosse partie du film sur ses épaules. Il fait ce que l'on attends de lui, ni plus ni moins et sans avoir à trop se forcer ça passe à défaut d'être mémorable. Face à lui Gabriel Byrne en Satan est efficace lui aussi. Il fait un méchant convaincant, possède un certain humour qui m'as bien plu et l'acteur possède le charisme qu'il faut pour exister face à Arnold Schwarzenegger sans paraître ridicule.
C'est pas forcément le cas de Robin Tunney en Christine York. Ça m'as amusé de retrouvé celle que je connais plus pour son rôle de Lisbon dans la série "Mentalist" mais on peut pas dire non plus que son jeu m'aura marqué plus que ça. C'est la femme en détresse qui ne comprends pas pourquoi on s'acharne sur elle, qui ne se pose pas beaucoup de questions et en même temps on lui en demande pas plus. Quant aux autres acteurs, ils restent dans la même veine avec des interprétations pas toujours glorieuse mais qui s’intègre dans ce film à l'image d'un Udo Kier en Prêtre ou Miriam Margolyes en Mabel, deux personnages assez clichés qui ne volent pas haut. C'est aussi le cas pour CCH Pounder en Inspecteur Margie Francis même si j'aurais aimé voir un peu plus cette dernière quand même.
Côté mise en scène, là aussi on n'est pas dans le chef d’œuvre cinématographique. Peter Hyams réussi quand même à donner sa propre identité à son long métrage mais ça frise par moment la série B malgré tout, une sensation que j'ai encore plus ressenti à travers les différents effets visuels dont certains commencent sérieusement à prendre un coup de vieux. Certains passages sont quand même efficace et il y à un peu d'idée par moment mais avec les légèretés du scénario, j'ai quand même eu du mal à y croire comme ce spectre satanique transparent qui navigue dans les rues de New-York avant de trouver son enveloppe charnel.
La photographie reste malgré tout plaisante et le film se laisse regarder avec une bonne exploitation des différents décors. La lumière aussi est assez intéressante parfois et c’est aussi ça qui fait que je trouve que le long métrage possède sa propre âme. Une âme qui sens un peu le réchauffé pour ce sujet mais qui permet quand même au film d'exister et de marquer un peu les esprits. Quant à la bande originale composée par John Debney, elle accompagne bien cette histoire mais par moment je l'ai trouvé quand même un peu trop lourde surtout qu'elle aussi utilise une musicalité assez classique pour ce genre de sujet.
Pour résumer, il m'as fallu du temps mais je ne regrette pas d'avoir enfin pu voir "La fin des temps" tout comme je ne regrette pas d'avoir du attendre un passage à la télévision. Parfait film que je peux regarder du coin de l’œil, il rempli son cahier des charges même si il reste assez classique dans son fond et dans sa forme. Il y à de quoi rester sur sa faim surtout qu'on à un manque cruel de répliques marquantes la faute à un scénario qui se cherche entre pur film d'action et film film fantastique sombre mais au final, pour une seconde partie de soirée chez moi, ça passe.
La fin des temps
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