Les Prêtres sont de retour avec un 3ème album, Amen! disponible depuis le 07 avril 2014. Un disque qui est annoncé comme étant le dernier, les 3 hommes refermeront cette parenthèse dans leur vie après une ultime tournée.
Premier extrait de l'album, Infunde Amorem (Repands l'Amour) est disponible.
Depuis leur premier album, les Prêtres ont vendu plus de 1,7 millions d'albums. Une partie des recettes seront reversées à l'association caritative, Spirale.
Nous les avons reçu à Influence, un moment de partage.
Comment est né ce dernier album, Amen?
Il est arrivé comme ça. On en avait envie et aujourd'hui il est là.
Il s'agit de votre ultime album, ressentez-vous plus de pression aujourd'hui que pour les sorties précédentes?
On sait qu'il y a une attente du public et de tous ceux qui ont aimé nos disques. On s'attend à beaucoup d'émotion certes parce qu'il s'agit du dernier mais il faut bien dire que nous ne le vivons pas mal. Ce n'est pas la fin du monde. Le principal est de repartir en tournée et de vivre ces moments comme nous les avons vécu avec les deux précédents. C'est toujours un partage.
Comment choisissez-vous les chansons?
On nous en propose et on fait des sélections. C'est une sorte de jeu aller/retour avec la production. On doit aussi définir un certain nombre de choses. C'est une concertation entre tous les protagonistes de cette aventure.
Vous avez vendu plus de 1,7 millions d'albums, c'est une belle preuve d'amour du public. Comment expliquez-vous ce succès?
C'est miraculeux non? En fait c'est au public qu'il faudrait poser cette question. C'est lui qui peut dire pourquoi avoir répondu à notre appel et savoir pourquoi il a acheté nos disques.
Que contient ce disque?
Comme pour les précédents, il y a des musiques classiques sur lesquelles ont nous a écrit des textes. Il y a évidemment des reprises de la variété française et aussi des musiques religieuses.
Le premier extrait, Infunde Amorem (Répands l'Amour), est-il le meilleur extrait pour promouvoir ce dernier disque?
Nous pensons que la musique parle d'elle-même, elle est universelle. C'est aussi un texte porteur d'un message d'amour, de paix, et surtout d'espoir.
En tournée, comment se passe le contact avec le public?
Fort bien. Il y a le temps du concert et ensuite vient le temps du partage, des dédicaces. C'est une chance de vivre de ces moments là et de pouvoir rencontrer les gens qui achètent les disques et qui se sont déplacés pour vous voir. C'est encore un moment où on partage où on échange.
Comment pensez-vous que le public vous perçoit? vous êtes des religieux ou des artistes pour eux?
Un peu des deux. Ils savent qui on est en achetant nos disques ou quand ils se déplacent pour nous voir. Nous ne sommes pas de faux prêtres, on ne porte pas un déguisement. Ensuite, il y a évidemment un petit côté artiste car nous chantons, on se produit sur scène, à la télévision donc ils nous voient comme étant des deux côtés. La religion et l'artistique.
Cette tournée d'adieu sera-t-elle plus difficile à vivre pour vous?
Non, on est content de repartir vers les gens et même d'aller dans des endroits où on avait pas encore été. Ca va nous permettre de rencontrer encore davantage de monde.
Après le tout dernier concert, qu'allez-vous faire? reprendre une vie "normale" loin des salles de concerts, loin du public ne sera pas facile, si?
Vous savez on a jamais quitté note Ministère, on savait que ça ne pouvait pas durer et qu'il y avait une limite. On a toujours été dans la réalité. C'est vrai que ça va nous changer de ne plus partir en tournée mais la vie continue. On poursuit nos actes religieux, on a des baptêmes, des mariages. La musique n'a pas changé notre vie paroissiale. Ce n'est pas notre gagne pain même si on n'aime pas ce mot.
Le mot de la fin sur Influence?
Nous allons rester dans le thème de l'album en espérant un partage, un message d'amour, de tolérance et de respect à chacun. Gardez aussi espoir. Nous souhaitons du bonheur dans le quotidien des gens et toujours ce partage.