Agents of SHIELD – Episode 1.17

Turn, turn, turn

Saison 1, Episode 17
Diffusion vo: ABC – 8 avril 2014

L’équipe de Coulson se retrouve divisée, incapable de se faire confiance alors que le bus est dirigé sur le hub du Shield où des ennemis les attendent…

Bon alors lier la série aux films, c’est bien. Imposer d’aller voir au cinéma en 4 jours un film, c’est mal. Ils ne savent vraiment pas gérer l’univers partagé dans cette série avec un épisode post thor 2 ridicule (2 minutes dans les décombres à Londres) et là où l’épisode se passe en parallèle du film et « spoilie » le film. Ouais je mets des guillemets parce que bon, la bande annonce expliquait clairement que le SHIELD était infiltré par des méchants, qu’on se doute bien que Cap gagne à la fin et que Fury n’est pas mort parce que 1- c’est Fury et 2- ABC a cru intelligent d’annoncer sa présence dans le season finale de la série.

Bon après, l’identité de l’ennemi, c’est Hydra. Genre le seul ennemi supra récurrent de Cap qu’il ne sait pas se battre contre quelqu’un d’autre. Bon, ça aurait pu être l’AIM aussi mais ce sont des scientifiques malfaisants, pas des assoiffés de pouvoir par la manipulation et le placement d’agents double comme l’HYDRA. Bref, voilà, c’est l’HYDRA qui a pris possession du SHIELD et c’est la guerre à qui est agent double ou pas.

Et donc ça tombe sur Garrett, l’agent le plus cool du Shield. Et lui, il est vraiment méchant-méchant-méchant hein ! Pas de subtilité une fois que sa couverture vole en éclats. Pas de regrets à trahir ses compagnons d’arme de plus de 20 ans. Zou, hail Hydra quoi. Ok. Et non, Ward n’a pas trahi, c’est un agent triple. Il est là pour infiltrer Hydra et n’a pas tué Hand. C’était des balles à blanc ou une connerie du genre. Je ne spoilie pas, je suppose. Enfin, je devine. Parce que oui, je révèle enfin la vérité: Garrett n’était qu’un deuxième épouvantail. C’est moi le vrai clairvoyant ! Et je prédis que le Shield gagnera à la fin et que l’équipe de Coulson n’aura aucune perte.

Plus sérieusement, tout l’épisode repose donc sur la question de savoir à qui faire confiance et je dois dire que l’épisode joue plutôt bien sur cela. Il n’y a aucune raison de véritablement faire confiance aux uns et aux autres et finalement, cet épisode exploite bien la grosse faiblesse de la série: le manque de développement de ces personnages. Bon après, je peux comprendre que ça saoulait certaines personnes de voir toute cette méfiance et tous ces retournements gentils/méchants, méchants/gentils . Mais c’est le propre d’une agence d’espionnage aussi et puis moi, j’ai bien aimé l’ensemble et la dernière scène sur Ward m’a bien fait rire donc bon.

EN vrac:
- Ils sont sympas à l’Hydra: ils attendent entre les assauts, histoire que les gentils organisent leur défense.
- Et ils sont doués en plus, réussissant à tirer dans des vitres en plein milieu de l’avion, depuis l’extérieur.
- Par contre, ils sont moins doués pour repérer des mecs qui percent un trou devant eux au chalumeau.
- Le logo SHIELD remplacé par celui de l’HYDRA est cool.
- Bon sinon, tant qu’ils y étaient, ils auraient pu spoiler aussi l’identité du soldat de l’hiver, histoire de faire économiser des sous aux téléspectateurs qui n’ont jamais lu les comics de captain america ces 10 dernières années et le superbe run du scénariste Ed Brubaker.
- Sinon Skye en a plus rien à foutre de qui sont ses parents ? Pas que je me plaigne que tout le monde ait oublié cette intrigue pourrie et inintéressante mais bon, niveau continuité, ce n’est pas top. Et puis ça me fera mal au cul de me replonger dans cet arc à chier après des bons épisodes.
- Pour ceux qui n’ont pas lu la news: Colbie Smulders arrive bientôt. Juste le temps qu’elle se débarasse de sa ridicule perruque et de ses chiens. Maria Hill va revenir mettre de l’ordre dans tout ce bordel au sein du Shield.

Bref, 8/10

C’était fun, efficace et prenant, même si je conçois que ça ne plaise pas à tout le monde ces multiples changements de camps des agents double/triple/quadruple. AoS devient une série sympa à suivre ! En espérant que ça ne soit pas qu’un feu de paille.