Sénégal

Par Basicinstinct82

Une affaire aussi rocambolesque, que celle opposant, actuellement le fils de l’ex président Sénégalais, Karim Wade à la justice Sénégalaise, est toujours porteuse, d’une somme d’élucubrations, qu’il importe d’étayer à des fins d’adjonction des principes fondamentaux régissant le fonctionnement de la justice à la volonté des justiciables, autrement l’interprétation du droit partout ailleurs, mais aussi une épreuve de vérité, à nulle pareille, au regard, de la nature des poursuites, des personnalités mises en cause, ainsi que les faits pour lesquels, ils ont poursuivis.

A cet effet, l’affaire Karim Wade, bien qu’obéissant à une logique parfaitement inscrite, dans le sens de la lutte contre le détournement des deniers publics, la corruption, l’impunité, y compris la répression de l’enrichissement illicite, tels que la fameuse cour ayant diligentée les poursuites et une enquête, à l’endroit de Karim Wade se fait appeler, sied au mieux à une forme de gestion des ressources de l’état, empreinte de la transparence et à l’appoint d’une remise à niveau de l’évolution de l’application du droit, celle sociétale avec l’extension des ressources, y compris, le développement économique du pays, mais pas pour autant, qu’il faille, sous des prétextes extrajudiciaires, briser toutes les règles de bonne conduite, rien que pour concrétiser et faire aboutir, une procédure qui se révélera défaillante au finale, et quoi que, la lutte contre l’impunité, la gabegie, y compris la dilapidation des deniers publics, tant décriées pendant des décennies, soient inscrite au panthéon des bonnes vertus sans lesquelles, surseoir ces phénomènes destructeurs des économies locales, pourfendeur des acquis arrachés de hautes luttes et hypothétiques, du devenir des nations constituées.

En conséquence, le cas Karim Wade, nous ramène dans l’acception spécifique de l’interprétation du droit, laquelle consiste à nous départir, des aspects amalgamant, un fait juridique avec des considérations initialement politiques, même pas pour autant, puis que le prévenu, est avant tout un ancien commis de l’état, qui s’est révélé suspect de faits qu’il importe d’établir la véracité, à savoir l’enrichissement illicite au détriment de l’état,  non justifié par de preuves tangibles et irréfutables, soit des milliards de Franc CFA, des faits qualifiables de crime économique, non de crime de sang, ce qui lui fait bénéficier de la présomption d’innocence, dûment requise, de surcroît jouissant d’une garantie de représentativité, il en émane en toute logique, une remise en liberté en attendant que les preuves de sa culpabilité soient établies.

Une remise en liberté conditionnelle qui reste néanmoins envisageable et pertinemment requise, notamment on peut penser, à une assignation à résidence, ou placé en résidence surveillée, dont les modalités seront déterminées, par une autorité compétente, en attendant que la justice se saisisse des vraies preuves de sa culpabilité avec obligation de se présenter devant une autorité compétente