Ajoutant à cela qu’à l’origine il était prévu que nous soyons plusieurs coureurs du club à venir à Hyères pour le dix kilomètres ou le semi-marathon mais que l’un était malade (je n’ai pas vu le certificat médical…) l’autre n’était pas motivé et d’ailleurs ne s’était pas encore inscrit et le troisième avait la flemme de se lever tôt mais n’avait pas non plus voulu venir la veille. Ajoutant à cela qu’un évènement dans la famille de ma bien-aimée occupait mon esprit pendant la course. Alors j’ai couru sans penser que j’excellerais dans l’exercice tout en tâchant de courir à une allure à peu près raisonnable mais que je ne tiendrais jamais véritablement avant de réduire la voilure plus nettement sur le dernier tiers de la course. En mode mauvaise humeur je me plaignais du parcours sur des grands axes routiers ou sur pistes cyclables mal entretenues et des coureurs qui me gênaient dans les premiers kilomètres. En mode bonne humeur je me satisfais de la météo parfaite et me réjouis de rejoindre l'amie Carine au sixième kilomètre. Elle s’étonne ne me voir courir sans le maillot du club : « Non, je boude » ai-je répondu simplement. Je termine finalement ce semi à oublier (pour les circonstances, pas pour l’organisation) en 1 h. 38’ 30’’ sous les couleurs associatives du Sport Antipolis Marathon. Quand à Carine, partie un peu trop vite, elle boucle la course en 1 h. 44’. C’est bien entendu avec plaisir que j’ai déjeuné avec elle et son compagnon (qui courait le dix kilomètres), mais à Hyères nous n’avons trouvé qu’un Mac Do ouvert le dimanche midi. Pfffffff. Bon la prochaine course c’est le viaduc de Millau, je me concentre là-dessus maintenant !
Carine dans sa course (photo Jean-Luc)
(*) Patrick, quel que soit ta vitesse, tu seras toujours plus rapide que celui qui ne bouge pas de son canapé. (Proverbe marathonien)