V’la le printemps … Précoce cette année, sec (les réserves d’hiver ont été faites), pas très chaud et les jardins adorent cela… Les bulbes à peine fanés, on attend de pied ferme les pivoines, les lilas et les viornes, tous ces arbustes printaniers parfumés, colorés qui donnent le moral. Le grand absent de la grande course de printemps est le rosier finalement. Quoique, avec l’hiver doux que nous avons eu, j’ai déjà repéré des boutons replets de Pierre de Ronsard qui annoncent une saison magnifique.
Alors les rosiers, on se bouge ? Si vous vous languissez de la Mignonne dès le mois d’avril, adoptez d’urgence un solide gaillard au nom étranger : Banksia lutes . Ce rosier grimpant non remontant et non parfumé ( ce qui devrait le disqualifier d’office) est une merveille totale.
Imaginez des guirlandes de mini roses jaune pâle ressemblant ( d’où le nom) à des alignements de canaris ( d’où ma confusion, merci Noémie Vialard d’avoir rectifié le tir ….)
Imaginez un rosier qui peut recouvrir en quelques années un mur entier, qui n’a aucune maladie, qui pousse sans arrosage.
Imaginez de délicats boutons aussi jolis fermés qu’ouverts
Imaginez surtout un rosier qui fleurit mi avril ( photos prises hier le 12 avril) même au nord de la Loire … Bref un rosier charmant qui vieillira bien surtout si on ne le taille pas trop souvent .
On peut le trouver facilement chez David Austin par exemple.