Bernard Drainville?
Jean-François Lisée?
Pierre-Karl Péladeau?
Agnes Maltais?
Gilles Duceppe?
Réjean Hébert?
Pierre Duchesne?
Véronique Hivon?
Qui prendra la succession de Pauline Marois à la tête du navire du PQ?
Pas important de le savoir tout de suite. On est en chaloupe avec les Libéraux jusqu'en 2017 de toute façon.
Ce qui presse pour le PQ c'est de se rebrancher sur sa population. Le comprend-t-il son peuple?
Le prochain leader devra être rassembleur. Il devra unir les urbains et les provinciaux, les 514 et les 450, le 418 et le 819, les intellos et les pragmatiques, les jeunes et les vieux, les hommes et les femmes, les gens d'origines étrangères, et chose jamais réalisée: les anglos et les francos.
58% des gens n'ont pas voulu du gouvernement en place en ce moment grâce à notre mode de scrutin de marde. Nous aimons ce qui nous unis. Et on a pas de misère à s'unir. Regardez-vous écouter Céline. Courir le Cirque du Soleil. Écouter La Voix ou Tout Le Monde en Parle. Regardez vous acheter et consommer Québécois sans le réaliser. Le prochain chef du PQ ne devra pas parler de pays ou de référendum, il devra parler de gens, et seulement avec les gens à la souche, pourront nous un jour faire germer autre chose.
Un coach a beau vouloir pour ses joueurs, c'est encore eux qui iront la gagner pour lui, pas l'inverse. Et là, l'équipe du Québec à dit "nous, on veut la paix". Nous voulons des eaux calmes. Un nous qui n'avait pas besoin d'être régulé par une charte vaseuse. Un nous que le PQ doit maintenant déchiffrer. En se fondant dans la foule et non en scandant de la scène des chants de foule de soccer.
La caricature de Chapleau au lendemain des élections frappait absolument dans le mille. Drainville, Péladeau et Lisée en trois Stooges. C'est EXACTEMENT le feeling, le malaise, que je ressentais quand j'entendais "ON VEUT UN PAYS!" à la fin du discours du naufragé Drainville le soir de la cuisante défaite Péquiste.
Si le projet de la charte, et une honteuse menace de faire adopter une clause dérogatoire pour la faire passer, était une première esquisse du pays de demain, on a bien fait de se débarrasser de la première capitaine au "pays souhaité".
La suite appartiendra au capitaine qui aura le mieux lire la mer, son peuple.
Celui ou celle qui ne s'intéressera plus aux pétales mais au nectar des fleurdelysés que nous sommes.
À qui devra-t-il (elle) s'adresser déjà?
À son peuple.
Réel.
Et non imaginé.
Moi j'ai fait mon choix dans les candidats mentionnés plus haut.
Avant l`ère Boisclair, ce choix était aussi le même.
Mais il ne s'est jamais présenté au marbre.
Mon jupon dépasse de partout et son nom se cache dans la phrase que j'ai souligné.
Lisez-y bien ce que vous voulez.
Contrairement à plusieurs d'entre vous,
Moi je sais encore pour qui je vais un jour voter.