Les urnes ont parlé
Sans surprise la droite a raflé un grand nombre de sièges dès le premier tour et la majorité présidentielle qui se dessinera dimanche prochain sera l'une des plus importante qu'a connu notre République. Si les résultats ne sont en aucun cas condamnables, un démocrate au sens large du terme ne peut pas pour autant s'en féliciter. L'omnipotence de la droite a été consacrée par un scrutin auquel 4 fançais sur 10 n'ont pas participé. Il n'y rien de victorieux dans cette élection. Au contraire c'est tout un travail de réflexion sur la représentativité des députés qui doit être entrepris par la majorité au pouvoir. Le scrutin majoritaire et l'effet d'amplification qu'il implique ne peut plus durer. Le pluralisme qui caractérise la vie politique française ne doit pas être une réalité qu'à l'extérieure du Palais Bourbon. Des réformes s'imposent.
La fausse diversité
Le Nouveau Centre, pourtant inexistant en terme de suffrages, devrait obtenir un groupe parlementaire grace à l'UMP qui par cette opération tentera de montrer que la diversité politique existe à l'Assemblée. Cette manoeuvre qui a pour seul objectif de destabiliser le centre en temps que force politique ne trompera pas les français. La véritable opposition sera du côté des socialistes et des rares députés du MoDem, et non pas du côté de ces apparatchik omnibulés par le pouvoir.