Un week-end avec Afrozap.

Publié le 06 avril 2014 par Marie-Noelle Imbart @MarieNoImbart

J’avais envie de partager avec vous ce premier week-end d’avril riche en émotion, découverte et bonne humeur.
Aprés une semaine chargée, je dois dire que week-end n’a pas été calme.
Vendredi, direction Cuba avec Afincao

C’est à Launaguet, que le groupe toulousain s’est produit, en live, à l’occasion de la sortie de leur 1er album « Soy Yo ». Les fans, les ami(e)s et les curieux étaient pour profiter du répertoire cubain mais pas que d’Afincao. Aprés un warmup assuré par DJ Mabê et DJ TiPunch, Afincao nous entraine pour un voyage musicale plus que « caliente ». La tonitruante et talentueuse Yuximi, chanteuse méne son public. Une voix chaude et puissante elle enchaine salsa, cumbia, funk, chacha, reggae. Elle chante les amours malheureux sans aucunes niaiseries. A noter la reprise de Mickael Jackson « I want you back », qui prend une autre allure quand il est joué à la sauce Afincao. De petits soucis techniques ne nous donneront pas la possibilité de voir les concert dans sa globalité. Mais pas de probleme, DJ Ti punch et Dj Mabê prennent le relais pour nous ambiancer jusqu’à 3h00 du matin. Salsa, konpa, reggaeton, timba, etc … toutes les musiques latines et caribénnes sont là. Une soirée qui s’achève dans la bonne humeur, des fous rires, des embrassades, nous heureux d’avoir partager ce moment. D’ailleurs, vous pouvez vous procurer le premier album de Afincao « Soy Yo », chez Djoliba percussions, situé au 18 boulevard Pierre Paul Riquet, à Toulouse, pour la modique somme de 10€.

Samedi, Toulouse en mode Carnaval

La ville rose s’est donnée rdv au Pont -neuf afin de mener Mr Carnaval au bûcher. Vu le nombre de personnes que j’ai vu débarqué sur les allée Jean-jaurès, il faut croire que les toulousains étaient motivés pour faire la fêter. En même temps, quel toulousain n’aime pas festoyer ? Bon je n’ai pas suivi parade du Pont-neuf aux allées Jean-jaures. Je me suis contentée d’arriver à 20h30, sortie du metro marengo, je prends la direction des allées. La police municipale dévie la circulation vers la gare matabiau. Un vide astral accentue l’attente, les quelques personnes chargées de preparer le bûcher s’activent. Selon l’un d’entre eux, la parade a du retard. Il y aurait beaucoup de monde pour ce troisieme défile du Carnaval de Toulouse.

Après,40 minutes d’attente, je vois les premiers toulousains entourant Mr Carnaval, se diriger vers lieu de châtiment. Le peuple chante, crie, danse et se rejouit du triste sort qui est réserve à ce personnage.


Je ne peux pas assister à la crémation de Mr Carnaval car je dois me rendre à l’apero Concert de l’artiste Freepon, organisé par l’ association Tet Kolé au restaurant Leriche de Saveurs. Hop de Jean-Jaures, je saute dans la rame ligne B qui me conduira vers un nouvelle ambiance, autre destination, autre rythme.
Arrivée à 22h00, je m’installe et deguste un petit rhum vieux en attendant. L’équipe fait le necessaire pour acceuillir et renseigner les premiers fans et curieux. Freepon n’est pas encore là. Apparemment, il y aura une premiere partie… Oups!!! Ce n’était pas prévu mais je patiente et discute avec les quelques connaissances et ami(e)s que je croise. 23h00, l’artiste tant attendu arrive enfin … je trépigne… il y aura bien une premiere partie. Boris, jeune chanteur guadeloupéen installé depuis peu à Toulouse présente ces compos au public qui réagit assez positive.

Une demie heure plus tard, je dois filer.zut, je tombe nez à nez avec Freepon alors que je m’apprete à quitter les lieux. Lui : Tu pars déjà ?? Moi: oui, je suis attendu ailleurs. Je ne peux pas rester plus longtemps. Lui: t’es sûre?? Moi: oui vraiment. J’aurais voulu voir plus et notamment ta prestation. Tant pis, cela se fera une autre fois.
23h45, direction métro palais de justice.
Il me faut être au métronum avant 1h00 du matin.

Dernière escale du week-end : La Guyane.

C’est au Métronum que j’ai terminé cette journée de fou. L’association Touloulouznight
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proposait un bal paré masqué dans la plus pure tradition guyanaise. C’est avec le groupe Pa gain non venu de Guyane que les quelques accros du carnaval et autres curieux ont pu dérouiller leurs hanches et connaitre terribles coup de reins des touloulous. Des femmes en costume, couvertes de la tête au pied chaloupant sur les musiques endiablés et la chaude et puissante voix d’Orlane Jadfard. Un phénomène de scéne, une pile électrique, une femme qui dégage une énergie incroyable à vous faire palir de honte si vous manifester le moindre signe de fatigue.
Plus 5 heures de concert, non stop. Un vrai marathon.

Un week-end plein de rire, de partage.

La culture afro à Toulouse.