Résumé : Un beau matin de septembre, les habitants de Châtillon-en-Bierre se retrouvent confrontés à un curieux phénomène : il leur devient soudain impossible de quitter leur village. Les routes n?aboutissent plus nulle part, tout comme les coups de téléphone et les e-mails. Après la sidération du début, il faut très vite affronter des questions pratiques (comment manger, se soigner, etc.), puis des questions métaphysiques. Les Châtillonnais sont-ils désormais seuls dans l?univers ? Est-ce un signe de Dieu ? Jouant de situations tantôt cocasses, tantôt tragiques, Bernard Quiriny signe une savoureuse fable sur la démondialisation doublée d?une interrogation sur le sens de l'existence.
Mon avis
Roman fort sympathique que l’on peut diviser en deux parties. Tout d’abord, l’étonnement face à l’étrangeté de ce qui arrive à ce petit village et aux hameaux qui l’entourent.Comme dans Dôme de Stephen King : du jour au lendemain le petit village de Châtillon se retrouve coupé du monde. La principale différence est que la coupure entre le monde extérieur et ce village n'est pas matérialisée. Les voitures cessent de fonctionner en arrivant à une zone précise. Les hommes qui tentent de sortir du village se retrouvent face à une longue route droite... Les maisons ont disparues le long de cette route... Les villages suivants n'existent plus.
D'autres inconvénients font jours : plus de communication avec l'extérieur (internet coupé, télévision coupée, réseaux téléphoniques coupés...) Plus aucun ravitaillement possible. Il faut s'organiser. Trouver du carburant, cultiver à nouveau, organiser les rationnements. Certaines personnes gardent espoir, d'autres le perdre. Certains vont jusqu'à se suicider. Comment s'organiser. Tout le monde n'est pas d'accord. Un groupe fait sécession...
Ce roman tente de montrer comment 2000 habitants peuvent (ou ne peuvent pas) survivre face à un évènement qui les a couper du monde. Roman qui montre combien nos sociétés actuelles comptent sur les autres régions, sur les autres pays. Il montre l'importance de la mondialisation.
En conclusion : très bon roman avec des idées originales.
idée n°112 : une boule