Sa pensée politique (chapitre 3)
-En mars 2007, son projet pour Airbus prévoit une augmentation de la participation de l’État. Vous avez dit libéral ?
Dans son livre « L’inquiétante ‘‘rupture tranquille’’ », Éric Besson accuse Sarkozy de dissimuler son idéologie de « néo-conservateur à passeport français »
Depuis 1998, et à plusieurs reprises, Sarkozy rappelle d’ailleurs son intention de récupérer les voix des électeurs du Front National…tout en affirmant son opposition aux idées d’extrême droite.
Les livres de monsieur Sarkozy : ‘’Témoignage’’ et ‘’La république, les religions, l’espérance’’ ont été préfacés dans leurs versions italiennes par son ami Gianfranco Fini, président d’un parti issu du néofascisme.
Lors de ses mandats ministériels, il a appliqué et renforcé plusieurs points du programme du Front National :
-la coopération entre la Justice et la Police
-La facilitation des contrôles d’identité
-L’instauration d’une période probatoire pour tous les mariages mixtes.
-l’expulsion effective des immigrés clandestins
Sarkozy explique la dette de cette façon simpliste : « Nous ne travaillons pas assez, et nous ne produisons pas assez. »
En résumé, il n’est qu’un politicien dont les idées sont sans fond et ne servent que ses intérêts électoralistes. Il est capable de tenir un jour un discours keynésien, libéral et le lendemain un discours mondialiste ou encore un discours nationaliste. Il s’adapte aux situations, aux problèmes, et ajuste son discours en conséquence, sans réelle cohérence.
Jacques Chirac aurait dit : « Sarkozy ? Il faut lui marcher dessus pour deux raisons. La première : c’est la seule méthode qu’il comprenne. La seconde : cela porte chance. »