Quand certains s'emballent alors que nous devons travailler à un budget contraint

Publié le 11 avril 2014 par Micheltabanou

Selon le porte étendard de l'élan stoppé de "nombreux" Fontenaysiens présents au Conseil Muncipal d'installation ont été surpris par la disparition de deux délégations importantes : Finances-budget et santé. Notre élan s'interroge et surtout dégaine pour un tir en rafale, c'est à dire au jugé, sans connaître l'ensemble des délégations. Pour la Santé je prendrais exemple sur l'annonce de Valls qui n'attribue la Santé à aucun ministre dans le premier temps de la composition de l'exécutif... Il a fallu attendre la nomination des secrétaires d'Etat pour bien constater que la Santé a bien sa place au gouvernement.

Bedouret se distingue toujours par une prédisposition à s'engouffrer avec un dossier incomplet et de s'attribuer des mérites que l'esprit de travail collectif balaie sans difficulté. Il, je le cite "Un élu aux Finances peut-être en effet un vrai contre-pouvoir, une force de propositions constructive." et "J’avais réussi par exemple malgré de fortes oppositions à l’époque, à maîtriser puis à geler la fiscalité, à prioriser l’investissement, à peser dans les débats sur la réforme tarifaire, le recours à l’emprunt, l’auto- financement…" Sauf que tout cela c'est bien gentil et qu'avec l'ensemble des mesures destinées à entériner puis à enfoncer notre pays dans l'austérité, notre expert ne serait plus à même de maîtriser quoique que cela soit tant les budgets à venir de nos collectivités sont contraints! Il a bien fait de perdre et de conserver ainsi de sa superbe et d'éviter d'assumer la responsabilité de la charge contrainte d'un budget difficile et contraignant pour notre collectivité. Je vais y venir avec plus de  précision dans mon prochain post. En tout état de cause les collectivités territoriales sont mises à mal et nous avons beaucoup d'inquiétudes à nous faire avec les annonces du Premier Ministre qui se projette jusqu'en 2021 en oubliant tout simplement les règles républicaines qui instaurent des paliers électoraux qui peuvent changer la donne. L'attitude de Valls gommant les échéances électorales et donnant l'illusion qu'il tient les manettes jusqu'en 2021 est un déni supplémentaire.