Que cherche donc Nicolas Sarkozy à agiter ainsi le chiffon rouge d'une loi sur le service minimum sous le nez des enseignants ? A déclencher un "mai 2008" qui se finira par une grande manifestation de droite sur les Champs-Elysées ? Et avec 30 % d'augmentation des salaires ? Cela ne correspond guère à la méthode de fausse concertation et de vraies concessions adoptée avec les syndicats de la SNCF et de la RATP sur le service minimum dans les transports et sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Etonnant.
On trouve chez Jules une analyse juridique rigoureuse de ce projet de service minimum dans les écoles.