Bragelonne, 11 janvier 2007, 350 pages
Résumé de l'éditeur :
Une petite ville des États-Unis dans les années 1950. Un jour d’été, au bord du ruisseau où il pêche des écrevisses, le jeune David fait la connaissance de la jolie Meg, sa nouvelle voisine. Meg et sa sœur vivent depuis peu chez Ruth Chandler, leur tante et mère du meilleur copain de David.
Petit à petit, intrigué et fasciné, le jeune garçon se rend compte qu’il se passe quelque chose d’anormal chez les Chandler, que les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent être dans ce paisible quartier résidentiel. Trente ans plus tard, David se souvient...
Mon avis :
Il y a quelques jours maintenant que je viens de refermer ce livre, et je dois dire que j'ai hésité fort longtemps à en faire un billet.
Voilà un roman qui m'a tenu en horreur tout le long de ses 350 pages, ou presque.
Dès les pemières pages, il a commencé par me décevoir : que le style est plat. Mais à la limite, si l'intrigue tient la route, continuons.
Sauf que cela se corse (comme dirait Napoléon) : il est question de cruauté dans ces pages. Pas de cruauté envers les animaux, non ; de cruauté envers une jeune fille de 15 ans qui n'avait rien demandé à personne.
Ses sévices nous sont décrits par le menu, demi-journée après demi-journée, entre deux verres de Coca pour ses tourmenteurs.
Ce qui a fait déborder le vase, c'est que le petit voisin, au départ amoureux de la jeune fille, assiste aux scènes de torture, est captivé, et y retourne, jour après jour. David "sent" bien qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, mais ça ne va pas plus loin.
Aucun espoir dans ces pages. C'en était trop pour moi, spectatrice impuissante.
Un roman qui m'a mis mal à l'aise et que j'ai terminé au pas de charge.
L'image que je retiendrai :
Celle de la peinture que Mag a faite pour David et qu'elle lui offre, le repésentant lors de leur première rencontre au bord du ruisseau.