Le sublime est un départ.
Quelque chose de nous qui au lieu
de nous suivre, prend son écart
et s’habitue aux cieux.
La rencontre extrême de l’art
n’est-ce point l’adieu le plus doux ?
Et la musique : ce dernier regard
que nous jetons nous-mêmes vers nous!
*
The sublime is a departure.
Instead of following, something
in us starts to go its own way
and getting used to heavens.
Is not art’s extreme encounter
the sweetest farewell?
And music: that last glance
that we ourselves throw back at us !
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Rainer Maria Rilke (1875-1926) – Vergers (1926) – Translated by Bradley Ellingboe