Comment expliquer la terreur qui s’éveille
Quand la foule se presse
Les mains
Qui touchent les fesses,
les cuisses
Parfois se faufilent entre les jambes
Aujourd’hui, ça suffit!
Armée d’une épée rutilante
Elle arrive, justicière
Pour trancher d’un coup sec
Ces mains
Qui n’appartiennent à personne
Les voilà, sanglantes, se sauvant
Se cachant dans les coins sombres
Comme des cafards
Surpris par la lumière
© Gaël Frédérique Deslandes
Napowrimo – jour 9