09/04 Il s'en est pourtant bien tiré d'affaire.

Bien entendu, chacun était dans son rôle et les commentaires à posteriori étaient clairement préparés « avant » chez les politiques. En France en particulier, un opposant politique est d'abord un opposant et accessoirement un politique. Chacun son tour d'ailleurs, le rôle de mirliflore échouait cette fois à la droite et à Mélenchon, qui en bon gardien du temple de soi-même avait par avance ronchonné.. Bien qu'on lui augure de tous côtés qu'il n'aura pas de période de tolérance, Valls semble avoir été meilleur que prévu. Le temps de reprendre du souffle et la guerre de paroles recommencera. La presse est plutôt agréablement surprise, sauf, histoire de marquer des territoires qui n'ont pourtant rien d'originaux : Le Figaro et l'Humanité.Pour les quidams ordinaires, il faut espérer que ces mêmes paroles bien intentionnées ne resteront pas lettre morte et il a une chance inespérée, pour lui et, si ça se confirme, pour nous: le FMI a annoncé, avant même son intervention, un petit mieux économique à venir pour la France ! C'est Christine Lagarde qui l'a annoncé, comme présidente de la chose, elle qui n'est pas exactement une ex de l'écurie de Valls. Maintenant que cette figure imposée est passée (et terminée avec une note assez honorable, à 306 « pour » face à 239 « contre »), cher Manuel, il faut faire marcher la bagnole à pédales nationale. Aura-t-il assez de force dans ses petits mollets ?Vite, des faits, des faits !© Jorge