L’accident.

Publié le 09 avril 2014 par Ninnissa

Ani à velib c’est une evidence!

Aujourd’hui j ai évité de mourir ecrasee par un taxi brulant le feu rouge…
Pour cela j ai renversé un gamin de 5ans sur son velo, qui traverssait.
Je lui suis rentree dedans.
Nous sommes tous tombés…

Sa mere et le petit frere n ont rien eu. Mais ils ont tous pleuré. Je me suis relevée, j ai tout laissé en plan au mileu de la route.

J ai eu peur pour le gosse.
Peur d avoir detruit une famille.
Peur d avoir traumatisé deux enfants et leur mère.

Un nez qui saigne et un oeil au beurre noir pour l’enfant. Je lui fais un calin, et tente de secher ses larmes… J’implore le pardon de la mere.
Sans blamer le taxi qui, bien sûr, s est enfui.

J ai eu peur pour quelqu un que je ne connais pas. Je m en suis voulue.
Je suis restee aupres d eux 20 minutes.

De nombreux témoins sont venus plaider ma cause
« c est le taxi madame! Il est arrivé à toute allure! »
Meme si la mere sait, je ne reussi pas à la regarder dans les yeux. La culpabilité m’envahissant, je cherche à m enfuir à disparaitre.
Cherchant frenetiquement dans mon sac. Quoi donc? Je ne sais pas.
Tiens un mouchoir ! Je vais essuyer les larmes des yeux et le sang du nez…

Je n’y arrive pas l’enfat ne se calme pas! Un hematome il faut des glaçons! Vite un café, un serveur, des glaçons… Un des temoins s’en est deja chargé. Il m’a volé mon échappatoire ma bonne action.

Les pompiers, dans le coin, viennent osculter et ainsi calmer la mere et les enfants qui tremblent encore.

Mon Velib est sur la chaussée. Je ne me résous toujours pas à le ramasser.

Les enfants n’ont rien conclut le pompier.
Ce dernier pour calmer le plus jeune entreprend de reparer le petit velo vert fluo.

Je le regarde faire. Je scrute du coin de l’oeil mon velib. Impossible de le reprendre!

Finalement la mere prend ses enfants et ses petits velos, ils repartent.

Les pompiers sont appelés ailleurs.

Les temoins parlottent, medisent sur le taxi, se plaignent des dangers de la route.

Je reste là, en tete à tete avec mon velib.
Soudain j’ai mal. Je me suis étalée de tout mon long dans ma chute, le velib est venu tomber sur mon genou. J’ai mal, je boite. Je me decide à relever mon Velib, sans l’enfourcher. Je n’ose pas. Je n’ai plus le droit. Partir comme si de rien n’était, et puis quoi encore?

Je suis etourdie, le choc physique et mental. Je tremble, je boite. Je marche avec mon compagnon d’infortune jusqu’à la plus proche station. Je me pose. Je me refais la scène, je cherche où j’ai faillit. Je me surprends à penser que la mere aurait du mieux regarder avant de lancer ses enfants sur leur velo.

« Non ce n’est que ma faute uniquement ma faute! »

J’oublie que la bas quelqu’un m’attend pour un rdv pro! Vite je me reprends, un texto :
« Un accident me met en retard mais j’arrive »

Vite vite je me remets en scelle, je repars aussi doucement que possible. Tout mon trajet restant je redouble d’attention…

Je me demande si les enfants ont arreté de pleurer…