À Paris, 18.000 fonctionnaires selon la police et 50.000 d'après les organisateurs ont défilé de la place d'Italie jusqu'à la place de la République. Présent dans le cortège, lepoint.fr a recueilli
leurs impressions. Suppression de postes, nouveaux programmes de l'école primaire..., les fonctionnaires ne cachent pas leur inquiétude.
Enseignants et lycéens ont été nombreux à battre le pavé, jeudi, comme l'ensemble des fonctionnaires, pour dénoncer une "politique de démantèlement" du service public et les dizaines de milliers de
suppressions de postes prévues en 2008-2009. Selon FSU, ils étaient 300.000 dans les rues, tandis que la police a compté 200.000 manifestants.
Dans l'Éducation nationale, "plus de 55 %" des personnels étaient en grève dans les collèges et lycées jeudi, a annoncé le syndicat Snes-FSU à partir des remontées de 350 établissements, et 63 %
des personnels étaient en grève dans les écoles, selon le SNUipp-FSU. En revanche, selon les chiffres annoncés par le ministère de l'Éducation portant sur la totalité des académies, une moyenne de
46,16 % des professeurs des écoles et de 39,4 % des enseignants des collèges et lycées étaient en grève.
Selon le ministère de la Fonction publique, la grève était suivie par 28,8 % des agents de l'État à la mi-journée, contre 20,6 % le 24 janvier, dernière journée de grève des fonctionnaires. En
revanche, ce taux s'élève à 33 % pour les seuls agents des ministères de l'Économie et du Budget.
L'Education nationale a formé le gros du cortège
envoyé par LepointTV