L’interdire, y compris dans les rues des villes, tout comme aux terrasses des cafés, est une option déjà évoquée dans la lutte contre le tabagisme. Mais cette étude de l’Université d’Otago fait fort, en démontrant a capacité de cartographier le tabagisme dans les rues de la ville ici à Wellington (Nouvelle-Zélande). Des données d’observations issues de techniques de cartographie utilisées habituellement pour l’écologie et l’archéologie, présentée dans la revue BMC Public Health, qui pourraient permettre aux décideurs municipaux de cibler très précisément leurs actions de prévention en ville.
La cartographie permet d’évaluer la prévalence du tabagisme à 16%, une prévalence qui s’accroît entre 19 et 20 heures et en fin de la semaine.
L’auteur principal, le Dr Ambre Pearson explique que ces méthodes aideront les décideurs politiques d’une part à démontrer la prévalence du tabagisme dans leur ville et à fournir les preuves scientifiques aux autorités pour faire avancer les politiques de lutte anti-tabac, mais aussi, ensuite à cibler les groupes de fumeurs en temps réel.
Des rues sans fumée ? L’objectif est évidemment d’aboutir à des espaces extérieurs non-fumeurs, partout en ville, pour inciter les fumeurs à arrêter, éviter l’expérimentation des jeunes et également réduire la pollution des espaces communs.
Des rues sans fumée ? Cela existe déjà en Australie et dans certaines villes des Etats-Unis !
Source: BMC (BioMed Central) Public Health 6 April 2014 doi:10.1186/1471-2458-14-300 Measuring visual exposure to smoking behaviours: a viewshed analysis of smoking at outdoor bars and cafés across a capital city’s downtown area(Visuel@University of Otago, Wellington)