Final Eight : Ekaterinbourg sur une autre planète, Bourges y croit encore

Publié le 08 avril 2014 par Laurent Jeannas

Bourges Ekaterinbourg
43
82

Porté par son public, Ekaterinbourg annonçait rapidement la couleur en s'appuyant sur Candace PARKER (4 points, 5 rebonds) et Diana TAURASI (14 points et 3/6 à 3 points) (0-7, 2'). Endéné MIYEM (6 points, 7 rebonds) ouvrait le compteur de Bourges mais les championnes d'Europe étaient dans leur jardin et continuaient à se mettre à l'abri (4-14, 4'). Dominées de part et d'autre du terrain, les Berruyères ont ensuite dû composer sans Johannah LEEDHAM (2 points), sortie sur blessure et qui n'a plus joué du match. Plus les minutes défilaient et plus Deanna NOLAN (14 points, 3 passes décisives) et ses partenaires ne cessaires d'asseoir leur domination. Le score du premier quart-temps était sans appel : 6-30.

Céline DUMERC (7 points, 3 rebonds) tentait de remettre son équipe sur de bons rails mais les Russes étaient inarrêtables (8-35, 12'). Olaf LANGE en profitait pour faire tourner son effectif et pour autant, le score était toujours largement en faveur d'Ekaterinbourg (10-39, 15'). Avec une Marianna TOLO (2 points, 4 rebonds) qui n'était pas dans le coup, Bourges ne trouvait que peu de solutions offensives contrairement à leur vis-à-vis qui avaient déjà plié le match depuis bien longtemps (15-49, 20').

En manque de dureté défensive, les Berruyères subissaient sans discontinuer les coups de boutoir adverse (21-60, 25'). Clairement, les Tangos étaient face à un mur inattaquable et pensaient peut-être déjà à la rencontre de demain, qui sera crucial, face à Orenbourg. En manque de réussite, les joueuses de Valérie GARNIER étaient à -40 au terme du troisième quart (28-68).

Toujours en délicatesse avec différents pépins physiques, Cathy JOENS (9 points à 50%) mettait quand même un point d'honneur à ce que son équipe se batte jusqu'au buzzer final (34-70, 32'). Ekaterinbourg avait remporté la bataille depuis bien longtemps mais le tenant du titre ne lâchait pas prise pour autant, bien au contraire. Pour la forme, Paoline SALAGNAC (6 points, 1 passe décisive) revenait sous la barre des 40 points de retard et son équipe s'inclinait logiquement (43-82)