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Louis est tombé sur une nouveauté classique par hasard.
Il s’agit d’un album intitulé « La Cantadora – l’opéra impossible » par Elizabeth Vidal. Visuel moderne, renfort de marketing, site dédié, clip promotionnel, single, le tout avec l’argument choc : « projet fou d’une artiste hors norme : la plus haute voix du monde ».
La soprano française reprend des airs lyriques et instrumentaux et apporte sa touche personnelle avec une orchestration contemporaine-pop et beaucoup de vocalises.
On ne va pas mâcher nos mots : c’est un massacre.
Musicalement cela n’a absolument aucun intérêt si ce n’est celui d’avoir la prouesse d’être extraordinairement agaçant. On se situe au-delà d’un mauvais album d’Arielle Dombasle couplé à une prestation du groupe démago-conservateur des Prêtres.
Tout le monde passe à ce jeu de destruction : Mozart, Vivaldi, Bach, Tchaïkovski…
« Retrouvez les plus grands airs incarnés comme jamais » nous prédit l’argumentaire commercial. Effectivement ! Personne n’avait osé atteindre un tel niveau de mauvais goût et de médiocrité.
Parfois, on ne comprend vraiment pas. Ce genre d’enregistrements nous donne envie de souhaiter l’effondrement du marché du disques.
C’est à la fois insultant pour les gens qui n’écoutent pas du classique et que l’on prend vraiment pour des attardés musicaux et pour les amateurs de lyrique qui doivent avoir l’impression qu’on leur jette une tomate gâtée au visage. On touche le fond.
Passons vite à autre chose et souvenons-nous plutôt des dernières sorties intéressantes.