Des résultats des premières grandes études prospectives, présentés à EuroHeartCare 2014, la Réunion des soins infirmiers cardiovasculaires de la Société européenne de cardiologie (ESC) qui montrent l’effet néfaste de la dépression et du stress sur la santé cardiaque. Même une dépression modérée augmente le risque d’insuffisance cardiaque de 40%.
L’analyse constate que si déjà des symptômes bénins de dépression sont déjà associés à un risque accru de 5% d’insuffisance cardiaque, des symptômes modérés à sévères entraînent un risque très accru, de l’ordre de 40%.
Plus on est déprimé, plus le risque cardiaque est élevé: Lise Tuset Gustad, infirmière de soins intensifs à l’Hôpital Levanger en Norvège, auteur principal de l’étude précise avoir constaté une relation dose-réponse entre les symptômes dépressifs et le risque d’insuffisance cardiaque.
» Plus les symptômes dépressifs sont sévères, moins sain est le mode de vie. Ainsi l’obésité et le tabagisme ont été pris en compte, comme facteurs de confusion possibles, mais ne sont pas responsables de l’association.
La dépression déclenche des niveaux élevés d’hormones de stress qui entraînent l’accélération du rythme cardiaque et de la respiration, mais aussi l’inflammation et l’athérosclérose qui vont accélérer le développement de maladies cardiaques. Ensuite, les personnes déprimées ont une moindre observance, et de leur traitement et d’un mode de vie sain.
En conclusion, dépister la dépression peut être utile aussi pour réduire le risque de maladies cardiaques.
Source: ESC- EuroHeartCare Symptoms of depression and risk of heart failure. The HUNT 2 study