Intelligence // Saison 1. Episode 7. Size Matters.
Cette semaine, Intelligence nous joue (encore) l’infection bactériologique. Si cela avait plutôt réussi à l’épisode précédent, 1.06 « Patient Zero », je dois avouer que
cette semaine c’était un peu moins culotté. Disons que l’on nous fait croire à un moment que le scientifique de l’équipe va claquer et puis en fait il va revivre à la dernière seconde. La série
use et abuse de tous les artifices pour donner à cette scène des allures émotionnelles fortes sauf que cela ne fonctionne pas du tout. Je dirais même que c’est tout le contraire qui se passe à
mon plus grand désarroi. Bien que cet épisode soit assez rythmé pour ne pas nous ennuyer complètement, j’ai été un peu largué. J’aurais tellement aimé que cela soit beaucoup plus surprenant
surtout qu’il y avait largement de quoi. Un bon moment de l’épisode se déroule en huis clos autour de ce virus que notre scientifique tente d’éradiquer. Certes, John Billingsley
est quelqu’un de sympathique et je dois avouer qu’il apporte beaucoup à l’équipe mais ce n’est pas suffisant à mon humble avis pour donner à cet épisode suffisamment de substance pour être
bon.
Car le souci de Intelligence ce n’est pas tant d’être une bonne série puisque globalement elle n’est pas si mauvaise que ça, mais uniquement d’être une série originale. Plus l’on avance dans la
saison et plus j’ai l’impression que finalement Intelligence est une resucée de ce qui s’est déjà fait ailleurs dans d’autres séries. Piquer des idées ailleurs n’a jamais fait de
mal à personne mais il faudrait peut-être trouver un moyen de nous montrer que ce n’est pas si proche que ça de l’original. Le côté scientifique de l’épisode n’était donc pas très fouillé et
pourtant j’aurais bien aimé que l’on cherche à nous offrir quelque chose de l’acabit d’un épisode de Fringe par exemple. John Billingsley a beau ne pas être
John Noble, l’écriture de la série aurait pu jouer un rôle essentiel là dedans. Il ne faut donc compter que sur le capital sympathie des personnages qui lui fait son petit effet.
L’autre problème c’est Gabriel et Riley. Je dois avouer que je commence à baisser complètement les bras. Ces deux personnages ont le potentiel de devenir réellement intéressants ensemble mais pas
au travers de ces petits jeux à la mord moi le noeud.
Note : 4/10. En bref, sans être mauvais l’épisode tombe dans des pièges faciles. Dommage.