Turn // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Après Hell on Wheels, Turn fait une nouvelle incursion dans le monde des séries historiques. Sauf que Turn est une série légèrement différente puisqu’ici il n’est pas question d’une histoire de construction de voies ferrées mais d’espionnage à l’époque de la Guerre d’Indépendance des Etats-Unis. En guise d’introduction, ce premier épisode est légèrement décevant. Disons qu’il manque quelque chose qui pourrait piquer mon envie de voir beaucoup plus que ce premier épisode. Jamie Bell (Billy Elliot, Nymphomaniac Volume 2) est convaincant dans ce rôle de fermier qui va devenir espion malgré lui mais ce n’est pas suffisant pour faire de cette série une bonne série. Surtout qu’il faut tout de même attendre le dernier tiers de l’épisode pour que celui-ci se réveille réellement. Je peux comprendre que la série ait besoin de tout nous introduire avant de réellement nous plonger au coeur de cette histoire d’espionnage (notamment quelle était la vie d’Abe avant, qui sont les espions, etc.) mais c’est long et les dialogues sont assez pompeux dans leur ensemble. On a l’impression que Craig Silverstein (créateur de Terra Nova et adaptateur de Nikita) a du mal à lancer son histoire et puis tout d’un coup, Turn prend une tournure légèrement plus efficace, mystérieuse et c’est ce qui pourrait me motiver à en voir un peu plus.
Été 1778. Un fermier new yorkais nommé Abe Woodhull recrute des amis d'enfance pour former avec eux un groupe d'espions, qui inversera le cours de l'histoire des États-Unis dans son combat pour l’indépendance...
L’acteur porte plutôt bien la série même si cela manque de seconds rôles marquants. Car justement, j’aurais tellement apprécié que la série nous donne aussi des seconds rôles curieux et perfides comme cela doit être le cas dans les séries d’espionnage. Traiter l’espionnage à cette époque était aussi intéressant mais pour le moment il va falloir attendre qu’il y ait un peu plus d’intrigues développées. La place des personnages féminins est assez intéressante, notamment car j’ai beaucoup aimé Heather Lind et accessoirement Anna Strong. Quand les personnages masculins sont décevants, on peut au moins être séduits par le reste et c’est déjà pas mal. Finalement, Turn n’est pas la série que j’attendais. Un peu trop lâche sur le premier quart, longue à la détente sur le second tiers et décollant enfin. La Guerre d’Indépendance est pourtant un thème brillant pour développer une série mais malheureusement Turn s’avère être une grande déception sur le sujet.
Note : 4.5/10. En bref, en grande partie décevant, il faut attendre le très bon dernier tiers pour que les choses évoluent dans le bon sens.