Quelle joie dêtre à nouveau sur la route. Je vibre de cette sensation qui chaque fois me grise. Du bleu du ciel plein les yeux, je vois la vie en rose. J’ai tellement de chance. La liberté semble si chère à de si nombreuses bourses. La miènne est vide d’argent mais pleine de confiance. Avec de la confiance en poche toutes les destinations sont accésibles et toutes les soifs sont étanchées.
Il y a deux jours, j’ai enfilé ma combinaison de pèlerin/baroudeur. Avant ça, je profitais de la famille et de la chaleur de leurs maisons. Pas simple de prendre deux t-shirt, un sac de couchage et sa brosse à dent et de tout quitter, la machine à café, le lit et les proches. Néanmoins, comme le marin passioné quitte le port et ses douces femmes, je prends le large, direction Rome.