Découvrez la nouvelle rubrique du blog AntVoice. Chaque semaine, nous vous proposons le décryptage d’un terme technique ou marketing. De l’API au KPI, percez les mystères des mots utilisés par vos collègues. Cette semaine, envolons nous dans le cloud, cet endroit où il n’y a aucune limite … de stockage :
Pourquoi un nuage ?
Le Cloud est un espace qui permet de stocker des données de taille infiniment grande sur des serveurs à distance. Il permet ainsi de s’affranchir des barrières de limitation d’espace pour l’hébergement des données.
Pour la petite histoire, le concept apparut dans les années 50 quand les machines clientes n’avaient plus assez de puissance pour traiter les données elles-mêmes. Le Cloud était déjà présent dans les esprits des programmeurs sous forme de schémas d’architecture où Internet était représenté par un nuage.
La première société à avoir mis à la disposition des entreprises (mais aussi du grand public) ce type de service en mode « Cloud Computing » est Amazon par l’intermédiaire de son offre Amazon Web Services. Le service n’existait pas sur le marché. Amazon a donc développé une technologie en interne, et a fini par la rendre publique.
Qui l’utilise ?
Tout le monde.
Principalement les grandes entreprises comme Amazon, Google, Microsoft, Apple, Orange. Ces sociétés possèdent leur propre service de Cloud Computing et déploient un grand nombre de serveurs dans des « data centers » répartis dans le monde entier. EC2 (Amazon Elastic Compute Cloud), Google App Engine, Windows Azure, ICloud en sont quelques exemples. En l’occurrence, Amazon possède 25 data centers répartis dans le monde et elle possède environ 500 000 serveurs pour son activité de « Cloud Computing« .
Les start up qui utilisent les services des grandes entreprises pour leurs données et ainsi économisent en achat d’hardware.
Mais aussi, les utilisateurs comme vous et moi qui utilisent des boites mails, jouent à des jeux vidéo en ligne, conservent des photos et des vidéos, publient des actualités sur les réseaux sociaux ou écoutent de la musique en streaming.
Quel intérêt pour quel risque ?
Avec l’augmentation significative de la puissance des machines dans les années 2000 et la démocratisation de l’accès à Internet, le « Cloud Computing » a pris son essor et a permis la mise à disposition de services beaucoup plus complexes.
Il devient possible de créer des machines de traitement de données avec une flexibilité inégalée. Toutes les caractéristiques peuvent être choisies sans aucune limite et la disponibilité est immédiate. Côté stockage, les machines ont accès à un stockage partagées qui paraît illimité grâce au service qui permet de le réserver.
Enfin, le paiement des machines s’effectue à la minute. Ce type de service est déterminant dans le contexte décrit précédemment. L’infrastructure n’est plus fixe et on peut imaginer démarrer des centaines de serveurs pour effectuer un traitement de données. On les éteint dès que le traitement est terminé! En augmentant le nombre de machines, on diminue donc le temps de traitement. Le gain est considérable pour une société comme Antvoice voulant traiter des données et restituer une information en temps réel.
Mais déposer des centaines de milliers de données sur le cloud signifie qu’en cas de problème de réseau, les données peuvent être irrécupérables :
En janvier 2013, la homepage d’Amazon resta dysfonctionnel durant 1 h et fît perdre 5 millions de dollars à la société. En mars 2013, le site de Salesforces fut déconnecté et entraîna la déconnexion de plus de 750 000 sites dont Wikileaks. Quelques mois plus tard, Twitter fut inaccessible durant 45 minutes.
Les données sont ouvertes, les piratages ne sont pas impossibles. Il faut éviter de mettre des données caractérisées et confidentielles sur le Cloud car personne n’est à l’abri de pertes de données ou de vol d’identifiants notamment pour les particuliers.
Utiliser le Cloud, oui, mais l’utiliser a bon escient.