Pour évaluer ces effets, Denise Aydinonat, étudiant en doctorat à l’Université Vetmeduni de Vienne, a mené une étude en utilisant des échantillons d’ADN de perroquets gris d’Afrique, des oiseaux décrits comme très sociaux. Son équipe a comparé les télomères des oiseaux et constate que,
· les télomères des oiseaux plus âgés sont plus courts que ceux des plus jeunes- ce qui est normal-,
· les télomères des oiseaux gardés à l’isolement sont également plus courts que ceux gardés par paires.
Les études sur l’homme suggèrent que les personnes qui ont connu des niveaux élevés de stress social et la privation ont des télomères plus courts. Ainsi, le stress lié à l’entassement provoque également le raccourcissement des télomères.
Cette étude est la première à montrer les mêmes effets de l’isolement social sur la longueur des télomères et confirme que la longueur des télomères est aussi un biomarqueur légitime de l’exposition au stress social chronique.
Source: PLoS ONE 4 April 2014 DOI: 10.1371/journal.pone.0093839Social isolation shortens telomeres in African Grey Parrots (Psittacus erithacus erithacus)(Visuel “Telomeres”@NIH HESED PADILLA-NASH AND THOMAS RIED)