07/04 Des Verts et des pas mûrs.

Congrès d'EELV. Variétés au sens musical autant que pour la diversité d'opinions.Voilà que les Verts se posent la question de quelle sucette est plus douce à leur bouche : celle -qu'ils refusent derrière leurs chefs, mais sans unanimité- que leur tendait Manuel Valls ou le caramel mou qui leur proposerait Mélenchon.A défaut d'un programme propre complet et élaboré démocratiquement en congrès, c'est plus à un étalement d'états d'âme et aux peurs des tentations qu'on assiste.Refuser à priori une participation peut avoir plus de caprice personnel que d'acte politique. Tenter de redevenir sur l'arène avec une béquille comme le parti de Mélenchon, qui cherche comment compenser l'échec de son accord avec le PC, ressemble plus à un combat d'arrière garde qu'à un saut vers l'avenir.Les verts sont-ils en train de passer à côté d'une étape vers un plus haut dans l'échiquier politique?Le « soutien sans participation » n'est qu'un petit rôle qui ne peut en aucun cas faire des Verts un parti portant des lendemains originaux.Vont-ils sortir entiers de cette aventure ? Sont-ils condamnés à un rétropédalage pour subsister ?Ce n'est probablement pas cette fois encore qu'ils deviendront le « grand parti » que beaucoup dans leur formation et hors de leur formation, attendent et souhaitent.© Jorge