Libre d'aimer, sereine avec des sourires qui me noient d'eau sous la douche, la bouche ouverte, rieuse comme jamais. ce matin, je suis plus qu'heureuse, j'ai commencé ma matinée pourtant sans lui, une nuit comme trop souvent, nous ne dormons pas toujours ensemble. Il n'était pas là, son odeur pas loin, son tee-shirt, son parfum et son oreiller toujours à côté du mien, mais dès mon réveil, un sms, quelques mots.
Et le soleil était tout de suite là, juste pour moi, un début de semaine, des mots, des mots simples mais au-delà une pensée, une trace de lui. Il pense à moi, je pense à lui, il est là, pas loin, mais si la distance m'empêche d'avoir ses bras autour de moi, ne me retient pas encore quelques minutes au lit, il n'est pas là et pourtant.
Son amour, comme des ados peut-être, comme des amoureux sûrement, il laisse son empreinte près de moi, pour que la douche soit chaude, pour que juste après celle-ci, sans être là, il est encore laisser des mots, un autre sms, puis un autre quand je m'habillerais, et dans mes transports. Il me connaît et il sait aussi que ces petits signes sont des pincées de coeur.
Des bises et des bisous, des dizaines, des centaines, assez pour faire sauter la mémoire de nos portables, assez pour rappeler qu'il m'aime.
Là dans mon foulard, noué autour du cou, il me recommande de glisser mon parfum, ma petite robe noire, et ses bisous. Il est là, tout proche, un souffle, il m'embrasse. La semaine commence bien, j'aime ce soleil de printemps, ces lueurs saturés sur les fleurs de cerisiers devant mon balcon, mon thé à la main, il n'est pas loin, encore un bip, des mots d'amour, lui.
Nylonement