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Une raison de plus de travailler en Suisse

Publié le 09 mai 2008 par David Talerman
J'ai eu hier une discussion avec un ami qui me disait qu' il lui semblait difficile de rallier la population française sur l'idée qu'il fallait travailler plus car de toute façon, quand on rentrait à un poste "en bas de l'échelle" dans une entreprise, il était très rare d'évoluer et de récupérer après quelques années ne serait-ce qu'un poste d'encadrement.
Et effectivement, en France c'est bien votre diplôme qui vous "donne le droit" ou non de jouer dans la cours de grands : ce corporatisme, probablement une des plus grandes causes de la sclérose économique du pays (avec le syndicalisme à la française), est une caractéristique inédite de l'hexagone, et n'est malheureusement pas de nature à motiver les troupes.
En Suisse, on n'envisage les choses de la même façon. Il existe certes d'autres sortes de corporatisme, mais au moins on laisse sa chance à tout le monde. Un exemple ? Marcel Ospel, l'ex PDG de l'UBS, est issu de la filière apprentissage.
Regardez parmi les dirigeants des entreprises du CAC 40 qui n'a pas fait une grande école d'ingénieur, de commerce ou l'ENA : je vais vous faire gagner du temps, il n'y en a pas.
En Suisse, tout le monde ne pourra pas accéder à tous les postes, mais on n'aura pas d'a priori sur vos compétences à la seule vue de vos diplômes. Cependant, ces derniers sont tout de même importants, car ils permettent dans bon nombre de grandes entreprises de fixer votre fourchette de salaire...

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